El Hadi, 70 ans, raconte son passé au sein d'un groupe armé secret du FLN : règlements de comptes, tentatives d'assassinat, clandestinité, emprisonnement et déportation en 1962, l'histoire des ex-combattants d'Algérie et celle en train de s'écrire.
Plongée dans des images d'archives qui dévoilent comment, au fil des années, le cinéma s'est transformé en arme au service de la lutte anticoloniale.
Un long métrage documentaire réalisé par Ulrike Ottinger, réalisatrice allemande, emblème de l’avant-garde en Allemagne et du pop art, sur le Paris des années 60, agité par de nouveaux mouvements artistiques et politiques.
Pendant la guerre d’Algérie, 2 350 000 millions de personnes ont été déplacées par l’armée française et regroupées dans des camps. De retour à Mansourah, son village natal, Malek collecte avec Dorothée-Myriam, sa fille, la mémoire de cet évènement.
Tourné clandestinement, censuré, sorti 30 ans après sa réalisation... ce documentaire rare rappelle comment la manifestation pacifique organisée à Paris le 17 octobre 1961, pour protester contre le couvre-feu imposé aux Algériens par le Préfet de Paris, Maurice Papon, a été réprimée dans le sang. Un bilan accablant pour la police française.
Entre 1954 et 1962, près de trois millions de jeunes Français, appelés ou rappelés, ont fait une guerre qui ne voulait pas dire son nom. Trente ans après, ceux qui n'ont jamais parlé racontent. La caméra de Bertrand Tavernier vient saisir, un à un, le vécu de ces appelés de la Guerre d'Algérie. Tous sont issus de Grenoble, mais chacun a une histoire différente.
Paris, mai 1962. La guerre d'Algérie vient de s'achever avec les accords d'Evian. En ce premier mois de paix depuis sept ans, que font, à quoi pensent les Parisiens ? Leurs témoignages dessinent peu à peu un portrait pris sur le vif de la France à l'aube des années 60.
Barbet Schroeder mène l'enquête pour élucider le "mystère" Jacques Vergès. D'affaires sulfureuses en déflagrations terroristes, il suit les méandres empruntés par "l'avocat de la terreur", aux confins du politique et du judiciaire. Le cinéaste explore, questionne l'histoire du "terrorisme aveugle" et met à jour des connexions qui donnent le vertige.
La bonne humeur - el gusto - caractérise la musique populaire inventée au milieu des années 1920 au cœur de la Casbah d’Alger par le grand musicien de l’époque, El Anka. Elle rythme l’enfance de ses jeunes élèves du Conservatoire, arabes ou juifs. L’amitié et leur amour commun pour cette musique les rassemblent pendant des années au sein du même orchestre jusqu’à la guerre et ses bouleversements.
Le 1er novembre 1954, un couple d’instituteurs français et un Caïd algérien sont victimes d’une attaque meurtrière près de Ghassira. Cet acte marque le début de la guerre pour l’indépendance de l’Algérie. 57 ans après, Malek Bensmaïl revient dans cette région considérée comme le « berceau de la révolution » et nous livre un regard bouleversant sur la jeunesse perdue des Aurès.
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