Cela commence comme un polar – deux copains de Saint-Denis qui assistent par hasard au cambriolage d'une bijouterie récupèrent le butin et réalisent leurs rêves, l'un achète un bar, l'autre y installe son bureau d'avocat –, mais cela se poursuit en romance, et au fond se révèle une réflexion sur la banlieue, l'islam et la condition humaine.
Le bouillon d’awara est une sorte de pot-au-feu aux multiples ingrédients. On raconte que celui qui en mange le Lundi de Pâques ne quittera plus jamais la Guyane. A partir de la recette de cuisine, prise à la fois comme métaphore et comme pratique concrète, le film s’infiltre dans la réalité multi-culturelle qui compose la Guyane, département français d’Amérique.
Alonso est un latin excessif, sensible et charmeur. Il est touchant parfois, lorsqu'il frôle le grotesque. Bayo, son ami, a l'âme slave, le sens tragique du destin entre rire et larmes. C'est un écorché vif, fier et susceptible.
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