Travailler et perdre son travail. Marcher, arriver, se saluer, se connecter ou chercher la connexion. D’Argentine au Mozambique, du Mozambique aux Philippines, l’errance de quelques jeunes gens pour lesquelles certaines choses semblent totalement égales. Dans cette quête sans hâte, quelque chose du mystère, de la poésie qui nous réunit tous, et pas seulement les êtres humains, va être dévoilé.
Que produit (crée) une société (une équipe) sans projet (scénario) face au désir (choix) impérieux (nécessaire) de refaire (fabriquer) un monde (un film) autrement ? UFE est une œuvre polymorphe articulée autour de la fabrication d’un film dont le processus de création et de diffusion rejoint la logique d’un événement vivant et d’une œuvre plastique.
Virgile travaille dans un abattoir à la campagne. Accompagné en permanence par son chien, Boston, le jeune homme, travailleur précaire, accompagne les bêtes vers la mort. Il sent leur souffle, leur peur, leurs angoisses...
Sur une plage méditerranéenne ensoleillée, le temps semble figé. Un homme noir, à bout de force, rampe péniblement pour quitter la plage. Autour de lui, les baigneurs habituels semblent ne pas le voir.
Une école, un hôpital, une salle de spectacle, une prison… Ces bâtiments construits par les Homo sapiens ont été désertés et la nature y a repris ses droits. Ils accueillent désormais les vents, les pluies, la faune et la flore sans résistance. À travers une série de plans fixes, Nikolaus Geyrhalter tend ces paysages vers le spectateur comme des miroirs.
_TITLE