Ibrahim, Suleiman, Manar et Altayeb, cinéastes facétieux et idéalistes, sillonnent dans un van les routes du Soudan pour projeter des films en évitant la censure du pouvoir. Ces quatre amis de toujours se mettent à rêver d’organiser une grande projection publique dans la capitale Khartoum et de rénover une salle de cinéma à l’abandon. Son nom ? La Révolution...
En 1948, Edith Piaf offre sa première caméra à Charles Aznavour. Elle ne le quittera plus. Jusqu’en 1982 Charles filmera des heures de pellicules qui formeront le corpus de son journal filmé. Aznavour filme sa vie et vit comme il filme. Partout où il va, sa caméra est là, avec lui. Elle enregistre tout. Les moments de vie, les lieux qu’il traverse, ses amis, ses amours, ses emmerdes.
Journal intime du cinéaste, réflexion sur la guerre et sur la transmission. Eléments autobiographiques, fictifs, archives personnelles et notamment de la correspondance de la mère du cinéaste. C'est un film ? "C’est un poème sur les gens. Ce qu'ils croient et ce qu'ils veulent. Et ce qu'ils croient vouloir. " écrivait Nathan Zach dans un poème qui pourrait, peut-être, définir ainsi cet essai filmé
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