Une porte condamnée dans un appartement de Belgrade révèle l’histoire d’une famille et d’un pays dans la tourmente. Tandis que la réalisatrice entame une conversation avec sa mère, le portrait intime cède la place à son parcours de révolutionnaire, à son combat contre les fantômes qui hantent la Serbie, dix ans après la révolution démocratique et la chute de Slobodan Milošević.
Ouverte il y a 30 ans, en plein Quartier latin, la quincaillerie de mon père est un haut lieu de sociabilité. C’est aussi l’ancien terrain de jeu de mon enfance. Bricomonge va fermer. À l’heure de l’inventaire et des comptes, j’accompagne mon père dans les derniers moments du magasin. Et je cherche à comprendre ce qui a amené le militant maoïste qu’il était dans les années 60 à vendre des clous.
Après 25 ans passés en France, Bojina retourne en Bulgarie avec un soupçon vertigineux : et si sa famille avait collaboré aux services secrets du régime communiste ? Caméra au poing, elle embarque ses parents dans une quête effrénée qui menace de tourner à la catastrophe.
À la surface paisible du Lac Léman, sur la côte vaudoise duquel il s’est installé, Jean-Marie Straub fait remonter l’histoire d’une résistance locale qui a dessiné le paysage politique suisse de l’après-guerre. En compétition internationale dans la section "Courts-métrages", au Cinéma du réel 2018.
Marcia souhaite rompre le silence entretenu autour du passé tragique de sa famille. 35 ans après le coup d'État qui a renversé son grand-père, Salvador Allende, premier président socialiste élu démocratiquement, elle estime qu'il est temps de retrouver les souvenirs familiaux, les images de leur vie quotidienne qui leur a été arrachée.
_TITLE