Septembre 1992. Mantes-la-Jolie. Dans la foule et le bruit, les quatre tours de l’entrée du Val Fourré tombent. Quelques mois plus tard, on retrouve ceux qui disaient leur émotion du moment.
"Ne soyons pas mendiants. Soyons voleurs !", c'est le slogan qui court tout au long du cinquième film de Guédiguian. Un conte humaniste au milieu des HLM avec Darroussin prêtre-dealer, naviguant entre valeurs chrétiennes et utopies marxistes.
Victorine grandit dans la banlieue de Marseille, étouffée par sa mère et prise entre l'envie pressante de grandir et celle d'aider son père alcoolique à guérir et rentrer chez lui. Victorine devient adulte tant bien que mal et rencontre son premier amour, Petit Paul qui est tué lors d'un cambriolage. Plus tard, Victorine rencontre Maurice, son futur mari.
A Chicago, six semaines dans le quotidien d'un ensemble de logements sociaux dont les habitants sont majoritairement noirs et pauvres : la présidente du conseil des locataires, qui se bat pour obtenir l’attribution des logements vides ; les militants d'une association qui cherche des bénévoles mais aussi les exterminateurs de cafards, la police, les ravages de la drogue, les clubs de couture…
Tout au long de l’année scolaire 1992-1993, Mariana Otero a filmé les élèves d’un collège implanté au cœur d’une cité en banlieue parisienne. Dans les salles de cours ou le bureau du Principal, quand tout va bien ou quand tout va mal, la réalisatrice a capté les moments ordinaires, exceptionnels ou dramatiques de la vie d’un collège.
Cela commence comme un polar – deux copains de Saint-Denis qui assistent par hasard au cambriolage d'une bijouterie récupèrent le butin et réalisent leurs rêves, l'un achète un bar, l'autre y installe son bureau d'avocat –, mais cela se poursuit en romance, et au fond se révèle une réflexion sur la banlieue, l'islam et la condition humaine.
La banlieue brûle. Bavures policières, jeunes en révolte... Kassovitz filme dans un noir et blanc stylisé la pression insoutenable qui couve, et explose - dans les rues, dans les corps et dans les mots. "Un film contre les flics", affirmait le réalisateur, provocateur. Un film-choc qui révéla Vincent Cassel.
Cités en feu. Le cinéaste cite avec colère l'article 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme : "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."
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