Fifi hurle de joie témoigne des deux derniers mois de la vie de Bahman Mohassess, légende de l’art iranien. Ce curieux Diogène contemporain, après un exil volontaire d’une trentaine d’années, s’apprête à réaliser son œuvre ultime. Celle-ci lui est commandée par deux admirateurs, artistes eux-mêmes, venus d’Iran. L’intrigue se dirige progressivement vers l’histoire de ce "chef d’œuvre inconnu".
À Athènes, le modeste appartement d’Amir, un immigré iranien, est devenu un lieu de transit pour des migrants tels que lui. Tous espèrent rejoindre d’autres pays occidentaux et attendent, coincés là, chez Amir, dans l’attente de papiers, de contacts et du passeur à qui ils confieront peut-être leur destin...
En France, l'école a pour obligation d'accueillir tous les mineurs de moins de 16 ans, français ou étrangers, en situation légale ou non. Pour de nombreux adolescents migrants, ballottés d'un continent à l'autre, elle incarne un espoir de stabilisation et d'intégration. Sur les bancs de l'école Aboubacar, Dalel, Hamza et Thierno font leurs premières armes...
Chaque été, ils sont nombreux à transiter par la mer entre la France et l’Algérie, entre Marseille et Alger. Des voitures chargées jusqu’au capot… des paquetages de toutes sortes… des hommes chargés de sacs et d’histoires. En mer, nous ne sommes plus en France et pas encore en Algérie, et vice-versa...
Trente ans plus tard, je me rends à Macao. J’ai reçu un mail à Lisbonne de Candy, une amie dont je n’avais plus de nouvelles depuis longtemps. Elle disait s’être encore aventurée avec les mauvais garçons et me priait de venir à Macao où se passaient des “choses effrayantes”. J’approche de Macao à bord du ferry qui me fera remonter dans le temps, jusqu’à la période la plus heureuse de ma vie...
A la veille de la 2nd Guerre Mondiale, 20 000 Vietnamiens étaient recrutés de force dans l’Indochine française pour venir suppléer dans les usines d’armement les ouvriers français partis sur le front allemand. Bloqués en France après la défaite, livrés à la merci des occupants allemands et des patrons collabos, ces ouvriers civils appelés Công Binh menaient une vie de parias sous l’Occupation.
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