Emmanuèle Bernheim et Alain Cavalier sont amies depuis trente ans. La romancière a écrit "Tout s’est bien passé" où elle raconte comment son père lui a demandé « d’en finir » à la suite d’un accident cardio-vasculaire. Le tournage de l'adaptation du film doit être repoussé jusqu’au printemps quand elle apprend qu'elle est atteinte d'un cancer.
L’œil du chien dresse le portrait de la réalisatrice et de sa grand-mère. Voyant la maladie manger le visage de celle qui l'a élevée, Laure Portier la filme, se préparant à la voir disparaître. Pour se préparer à l'inévitable, toutes deux tentent de renforcer leurs liens, dans une tendresse partagée.
« La part du feu, c’est l’écho de la parole de mon père, celle d’un enseignant mort d’un mésothéliome, cancer de l’amiante, cancer d’ouvrier. La part du feu, c’est l’inquiétude qui m’accompagne depuis sa mort et que je décide d’affronter aujourd’hui, dans des paysages contaminés, auprès de ceux qui éprouvent ce même sentiment, pour changer ensemble la peur en action. »
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