Sur un plongeoir de 10 mètres de haut, à quoi ressemblons-nous lorsque nous hésitons et lorsque nous prenons une décision ? De quoi avons-nous l'air lorsque nous surmontons notre peur ?
Le Retour, Le Sens du toucher, Destino, Vers la tendresse, les courts-métrages de la 3e saison de Quartiers Lointains nous secouent, nous animent et nous émerveillent en s'intéressant à l'amour, un sentiment à la fois français mais surtout universel.
Alger, 2015. Adlan et Terrorist errent dans le quartier du Sacré Cœur. Ils ont hâte d'être au week-end et aux matchs du Mouloudia Football Club d'Alger.
Patricia vit à Kalongo, un petit village reculé dans la région d'Acholi, au nord de l’Ouganda. Dans l’ombre du Mont Oret qui domine les paysages de son village, Patricia apprend chaque jour à accompagner de jeunes mamans, les aidant à traverser la douleur physique et l'immense émotion de donner la vie.
Les ossements de Diane Wellington, une jeune héritière, viennent d'être retrouvés, quelques dizaines d'années après sa disparition, en 1938 dans le Dakota du Sud .
Pour la célèbre collection « Cinéma de notre temps », portrait de la cinéaste Franco-libanaise Danielle Arbid. Du tournage de son quatrième long métrage 'Peur de rien', à la préparation de son prochain film. Entre Beyrouth et Paris. Ses confessions, son quotidien. Portrait intime de l'artiste rageuse, sensuelle et engagée. L'intime et le travail.
Sous couvert d’un micro-trottoir délirant, mené par un graphisme foisonnant et aux multiples influences (de l’Art brut en passant par le Surréalisme et le Pop Art, entre autres), un échantillon de personnages, parfois décalés, parfois sérieux, certains extrêmes et provocateurs, d’autres terriblement conventionnels, livrent leurs opinions sur la pornographie et l’obscénité.
Depuis trente ans, l'anthropologue et psychologue Pierre-Jacques Dusseau collecte auprès de détenus des objets faits main, bricolages ingénieux qui éclairent d'un jour nouveau les contraintes carcérales.
Ce montage de blogs vidéo recueillis de 2009 à 2011 tisse un récit collectif diffracté et contradictoire. Bientôt les « FAITS » – mot martelé par chacun dans un équivalent contemporain du chœur antique – s’effacent sous le gribouillis de la rumeur, de l’opinion, de la mise en scène de soi par les locuteurs devant leur webcam.
À la périphérie de Bogota, les voix de jeunes gens assassinés par l’armée semblent résonner encore. Ces « âmes bénies » veillent sur leurs proches. Nicolás Rincón Gille procède ici avec le même alliage de rigueur et de sensibilité à l’oeuvre dans les précédents films de son projet au long cours, Campo hablado, qu’il a défini comme « quelque chose qui se construit au moment où on le dit ».
Scandé par l’exclamation « Terre ! Terre ! » et nourri par le "Manifeste anthropophage" d’Oswald de Andrade (1928), ce film est une évocation fiévreuse de l’histoire coloniale du sertão brésilien. Sélection officielle Cinéma du Réel 2016. [Film en version originale avec sous-titres anglais]
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