Joaquim Pinto a contracté le Sida et l'hépatite C il y a vingt ans. Depuis c'est une lutte perpétuelle pour sa survie. Pour vivre au calme, il a choisi de quitter Lisbonne et de s'exiler à la campagne avec son compagnon Nuno et leurs chiens. Ingénieur du son (Monteiro et Oliveira) et réalisateur, Joaquim Pinto signe le journal filmé, pudique et élégiaque de sa lutte contre la maladie. Magnifique.
Iranien athée, le réalisateur Mehran Tamadon a réussi à convaincre quatre mollahs, partisans de la République Islamique d’Iran, de venir habiter et discuter avec lui pendant deux jours. Les débats se mêlent à la vie quotidienne pour faire émerger sans cesse cette question : comment vivre ensemble lorsque l’appréhension du monde des uns et des autres est si opposée ? Grand Prix Cinéma du Réel 2014.
Des travailleurs, leurs machines, leurs tâches. La répétition de gestes quotidiens, la routine de la pause, de l'heure du déjeuner, de ces heures travaillées. Que peut-on établir comme dialogue absurde et abstrait entre l’homme et son besoin de travailler ? Peintres, menuisiers, nettoyeurs, ouvriers. Si leurs gestes sont répétitifs, les produits, eux, sont tout à fait concrets.
À travers le portrait d’une femme de 79 ans, Taklit Adel, ma grand-mère, née en Algérie et vivant en France depuis 60 ans, se noue à la fois le fil de la petite et de la grande Histoire et l’exploration de la banlieue et de son ensemble. Une histoire personnelle prise dans l’histoire collective. En sélection officielle du festival Cinéma du réel 2014.
Du Sahara à Mellila, des témoins racontent la façon dont ils ont frôlé la mort, qui a emporté leurs compagnons de route, migrants littéralement et symboliquement engloutis dans la frontière. En sélection officielle du festival Cinéma du Réel 2014.
Entre rumeur, western et légende, portrait d’un chasseur de la campagne romaine qui croit dur comme fer qu’une panthère noire se cache au fond du bois. Ce film a reçu une mention spéciale par le jury du Prix du Court-métrage lors de l'édition 2014 de Cinéma du Réel.
Quand l’âne regardé scrute à son tour ses observateurs, impossible de trancher entre la rencontre au sommet et l’indifférence entre espèces. En compétition Internationale au festival Cinéma du Réel .
Miguel Hilari revient filmer le village andin de son père, Santiago de Okola en Bolivie, au bord du lac Titicaca, où seul l’un de ses oncles demeure encore. Ce film a été présenté en Compétition internationale Premiers films au festival Cinéma du réel 2014.
Le cinéaste filme à sa fenêtre dans trois villes du Moyen Orient, Ramallah, Bagdad et Erbil : le ballet d’hommes et de machines raconte aussi l’histoire d’une résilience. Ce film a reçu une mention spéciale par le jury du Prix des Bibliothèques lors de l'édition 2014 du Cinéma du Réel.
Dans une petite ville du centre de l’Iran, la préparation de l’abgoosht, plat traditionnel servi à près de 7000 personnes pendant la cérémonie de l’achoura. En sélection au festival Cinéma du Réel 2014.
Avec les paroles de Londoniens médiatisées par un présentateur loufoque, Xiaolu Guo interroge la gentrification du quartier de l’East End et l’impact du capitalisme globalisé sur les existences ordinaires. Ce film a été sélectionné lors du festival du Cinéma du Réel 2014.
Alternant, super-8, numérique et correspondance avec son frère, la cinéaste évoque leur mère disparue et la révolution portugaise, qu’elle ne peut connaître que par ces souvenirs diffractés. Ce film a reçu le prix du court-métrage documentaire au Festival Cinéma du Réel 2014.
Au Musée des Beaux-Arts de la Havane, une voix converse avec les tableaux. Paysage, geste, détail deviennent les prétextes d’un dévoilement intime... Sélectionné au Cinéma du Réel en 2014 dans le cadre de la compétition courts-métrages.
Dans son village des environs de Belgrade, Zivan Pujic, dit Jimmy, organise seul et sans budget un festival de musique punk. Une immersion de quatre jours dans la vie d'un rêveur. Ce film a été présenté en compétition officielle lors de la 37ème édition du festival du Cinéma du Réel 2014.
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