Certaines ressemblances sont troublantes. Ainsi celle de ce vicomte guillotiné, pipe au bec, pendant la terreur, avec un aumônier militaire au torse tatoué comme celui d'un truand et baptisant à la chaîne des militaires, pilleurs et violeurs... Mais entre massacres et pillages, il y a parfois du temps pour le rêve, l'amitié et le vin...
Dans un quartier populaire de Beyrouth est un vieux palais qu'on appelle la maison rose. C'est là que se sont réfugiées pendant la guerre, deux familles, les Nawfal et les Adaimi. Aujourd'hui, les immeubles criblés d'obus cèdent progressivement la place à de vastes projets immobiliers. Le palais est voué à la démolition, mais ceci divise peu a peu les habitants du quartier en deux clans.
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