Un film épistolaire. Les monologues de quatre personnages distincts s'entremêlent à travers des lettres et des textes intimes. Confidences en voix-off, pendant que défilent des images d'archives tournées en super 8 couleur et 16 millimètres noir et blanc. Présenté au Festival de Venise 2013, un court-métrage splendide de l'auteur de "Tabou" et "Ce cher mois d'août".
En Arganil, au Portugal, l'été décuple la population et ses activités. On tire des feux d’artifice, guette les incendies, se jette du pont, chasse le sanglier, boit de la bière, fait des enfants. Si le réalisateur avait résisté à la fête, le synopsis aurait été : "Les relations sentimentales houleuses entre le père, la fille et son cousin, musiciens d’un orchestre de bal." Mais il y a le mystère d
Alice, une petite fille de deux ans, disparaît mystérieusement de la maternelle. Son père se lance à sa recherche. Il visionne et analyse systématiquement les bandes vidéos enregistrées par les caméras de surveillance de Lisbonne. Des milliers de visages d’enfants sont ainsi punaisés sur les murs de son appartement en quête obsessionnelle de celui d’Alice.
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