Voyage en Asie centrale, où plane le spectre d’une guerre de l’eau.
Une évocation de la lutte menée par les Black Panthers dans l'Amérique des années 1960 et 1970 .
Durant les transhumances qui ont lieu chaque année à la fin de l'hiver, les paysans et leurs bêtes se réunissent le temps d'une fête où les traditions et le dialecte sont encore vivants. Une série de portraits de femmes et d'hommes en voie de disparition.
Sous couvert d’un micro-trottoir délirant, mené par un graphisme foisonnant et aux multiples influences (de l’Art brut en passant par le Surréalisme et le Pop Art, entre autres), un échantillon de personnages, parfois décalés, parfois sérieux, certains extrêmes et provocateurs, d’autres terriblement conventionnels, livrent leurs opinions sur la pornographie et l’obscénité.
L’Eau est un thème poétique et également un sujet très politique et violent. Elle illustre la capacité du cinéma à pénétrer les zones interdites. Ces films partagent avec le spectateur l’urgence et la nécessité de trouver une solution commune. Deuxième partie de l'ensemble de courts-métrages israélo-palestiniens "Coffee, Water and Sport", centrée sur le thème de l'eau.
À la périphérie de Bogota, les voix de jeunes gens assassinés par l’armée semblent résonner encore. Ces « âmes bénies » veillent sur leurs proches. Nicolás Rincón Gille procède ici avec le même alliage de rigueur et de sensibilité à l’oeuvre dans les précédents films de son projet au long cours, Campo hablado, qu’il a défini comme « quelque chose qui se construit au moment où on le dit ».
Une caméra fixe, cachée par le réalisateur dans sa chambre d’hôtel, enregistre la descente de policiers venus l’interroger. Les corps de ces derniers s’agglutinent dans le cadre tandis que le cinéaste les affronte avec patience et ironie. Scène absurde, geste artistique et vision politique... un court-métrage sélectionné au Festival Cinéma du réel 2013.
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