Mort et résurrection du poète. Frappé par une balle, le poète Jean Cocteau rebondit dans un autre temps. Vie et mort, présent et futur, monstres et imagination, angoisses et fantasmes, c'est le testament du poète cinéaste, sa biographie sans aucun souci de chronologie. Jean Cocteau y tient le rôle principal.
Attelé à la réalisation d’un auto-portrait, un jeune peintre s’aperçoit avec stupeur que sous son pinceau l’œuvre prend vie. Une bouche s’anime que le peintre tente de faire taire. Mais c’est ensuite au tour d’une statue de prendre vie et de se servir de la parole pour l’inciter à traverser le miroir qui orne son atelier...
Condamnés à mort par le "régime", des marginaux décident de faire de leurs dernières heures une gigantesque orgie... Tourné au début des années 70, à l'apogée du mouvement beatnik et du psychédélique, le cinéaste a enfermé sur un immense plateau de cinéma, pendant trois jours et trois nuits, deux cents acteurs et anonymes pour un gigantesque happening filmé qui fit date.
Sept séquences signées par les auteurs les plus en vue du cinéma français des années 60. Pour apporter soutien au peuple Vietnamien en lutte contre les États-Unis en cette année 1967. Objectif : non pas de réaliser un documentaire sur le Vietnam, mais d’ouvrir une réflexion sur cette guerre impérialiste et de provoquer une prise de conscience de l'opinion publique française.
La journaliste Paula Nelson doit retrouver son fiancé à Atlantic Cité. A son arrivée, elle découvre qu'il est mort et mène l'enquête. D'après Richard Stark (alias D.E. Westlake), un film "po" (comme l'indiquait l'affiche à l'époque) : policier, politique, poétique. Le dernier Godard avec Anna Karina, transformée en Bogart frenchy.
Dans un château de Bohême transformé en hôtel, des gens vivent dans une atmosphère feutrée où tout autre bruit que quelques paroles chuchotées est proscrit. Un homme tente de persuader une femme qu'ils ont eu une aventure, l'année dernière, à Marienbad. Nouveau roman + cinéma : une révolution esthétique qui fit scandale et valut au film le Lion d'or du festival de Venise 1961.
Un cinéaste rencontre une femme. Par petites touches, il filme avec sa caméra vidéo des moments de leur vie, des objets, des lieux, puis se rend compte qu'il ne stocke pas des souvenirs mais qu'il construit un film. Il demande à la personne l'autorisation de continuer... Après un an de tournage, 75 minutes de vidéo racontent l'histoire d'un lien tissé dans le quotidien et sublimé par le sentiment.
_TITLE