Fellini se souvient de son enfance et de la place qu'y occupait le cirque. Le voici parti sur les routes de France et d'Italie, à la recherche de la magie des chapiteaux. Mais la réalité est bien loin de ses rêves d'antan. Incapable d'accepter ce décalage, Fellini entreprend de monter un numéro de clown...
Chas Devlin est ce qu’on appelle un « artiste » dans le milieu de la pègre, l’un de ces malfrats dont l’habilité à faire usage de la violence et de l’intimidation est reconnue de tous. Quant à Turner, c’est une star du rock qui vit en marge de la société. Lorsque Chas, poursuivi par ses employeurs, trouve refuge dans la demeure de Turner, leur rencontre ne peut qu'être explosive...
Le directeur d'une maison de redressement pour nains quitte l'institution le temps d'une après-midi. Profitant de son absence, les pensionnaires déchaînent leur colère contre tout ce qui passe à leur portée, c'est le début d'une journée d'anarchie.
Condamnés à mort par le "régime", des marginaux décident de faire de leurs dernières heures une gigantesque orgie... Tourné au début des années 70, à l'apogée du mouvement beatnik et du psychédélique, le cinéaste a enfermé sur un immense plateau de cinéma, pendant trois jours et trois nuits, deux cents acteurs et anonymes pour un gigantesque happening filmé qui fit date.
" C'est un film sur un film, explique Pere Portabella. Il a été réalisé à partir du tournage d'une version commerciale de Dracula ("Les Nuits de Dracula", 1970), dirigée par Jesús Franco. C'est un essai de réflexion sur la matière même d'un film, un voyage au-dedans d'un genre, le film d'horreur, en l'occurrence, sans scénario prévu d'avance..." Un essai underground devenu culte !
Un homme déambule en monologuant dans les rues d'une Barcelone fantasmée. En empruntant des plans au cinéma commercial, certaines idées à Freud et certains principes au mouvement surréaliste, Portabella réalise un film en forme de collage, poétique et politique, à la beauté formelle rare.
Cinq ex-prisonniers politiques se retrouvent secrètement à la campagne le jour de l'exécution de Salvador Puig i Antich, anarchiste catalan condamné pour le meurtre d'un agent de la Guardia Civil. Ils discutent de leur expérience carcérale.
Six films courts réalisés par Pere Portabella entre 1970 et 2010. S'y retrouvent son intérêt pour les arts et la politique mais encore son amitié ancienne avec Carles Santos, compositeur et auteur de nombreuses bandes-son du cinéma de Portabella. Le musicien est filmé ici à de nombreuses reprises en plein travail, derrière un piano ou la baguette à la main.
Le samedi 25 mai 1970, sous la devise "la poésie au sein du peuple" a eu lieu au Gran Price de Barcelone le Premier Festival Populaire de Poésie Catalane. Des poèmes y sont lus en présence de leurs auteurs, parmi lesquels Joan Brossa ou encore Salvador Espriu.
La même question pour chacun des chefs des forces politiques émergentes dans le pays après la mort de Franco, comment allez-vous d'une dictature à une démocratie ? Tourné dans les mois qui suivirent la mort de Franco, ce documentaire suit une trame fictionnelle selon un principe de subversion des genres qui traverse l'oeuvre de Pere Portabella.
Au bout de trois ans, une femme confesse à son compagnon qu'il ne la satisfait pas sexuellement. Le couple se sépare, puis se réunit en essayant de parvenir au plaisir authentique. Mais la lutte pour retrouver la satisfaction féminine n'est pas facile. Grande est la peur, en effet, dans cette société où seuls les hommes sont censés profiter de l'amour.
Une expérience plastique pour répondre aux ténèbres intérieures du cinéaste. Un tournage de 7 jours; tout ce qui est tourné est projeté, sans coupes de montage; une seule prise, jamais deux. Le but : filmer la vie telle qu'elle vient tandis que l'auteur s'entoure de bandelettes blanches, comme l'homme invisible, tandis que l'appartement disparait sous le noir des couches de peinture.
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