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Argentine 1979. Juan, 12 ans, et sa famille reviennent à Buenos Aires sous une fausse identité après des années d’exil. Les parents de Juan et son oncle Beto sont membres de l’organisation Montoneros, en lutte contre la junte militaire au pouvoir qui les traque sans relâche. Pour tout le monde Juan se prénomme Ernesto. Il ne doit pas l’oublier, le moindre écart peut être fatal à toute sa famille.
Un théâtre de Buenos Aires doit être détruit et remplacé par un centre commercial. Ses acteurs entrent en résistance pour sauver leur salle. A leur tête, Max, un bourreau de travail confronté du jour au lendemain à ses devoirs de père. Enrique est lui un poète et dramaturge radié des listes d'aide de l'Etat. Enfin Fulo est brésilienne et veut faire venir sa fille de Rio de Janeiro.
Un adolescent quitte la Terre de Feu, où il vit, pour partir à vélo à la recherche de son père, auteur de bande-dessinées. Guidée par les albums du dessinateur, sa quête initiatique le mène en plein cœur de la réalité culturelle, sociale, et surtout mythologique de l'Amérique du Sud.
Après avoir filmé la révolution argentine "en direct" dans "L'Heure des brasiers", Solanas adapte librement le grand poème argentin "Martin Fierro" de José Hernandez (1872) et remet en question la résistance du peuple et sa lutte pour sa libération. Le vieux rêve de Martin Fierro d’un pays où la paix et l’unité seraient inséparables de la justice et de la liberté est-il encore possible ?
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