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Lion d'Or du meilleur film au Festival de Venise 2011, à l'unanimité. L'auteur du "Soleil" et "L'Arche russe" réinterprète radicalement l'un des plus grands mythes de l'histoire de la littérature. Faust est un penseur, un rebelle et un pionnier, mais aussi un homme anonyme fait de chair et de sang conduit par la luxure, la cupidité et les impulsions. Une grande oeuvre, complexe et splendide.
1989 : Tandis que le régime tchèque vacille, Aloïs Nebel, chef d'une gare de province perdue dans la brume, vit seul, avec les fantômes de son passé. L'irruption d'un étranger bouleverse sa vie. Réfugié dans la gare centrale de Prague, il croise celle qui lui donnera l'amour dont il a besoin pour sortir du brouillard de ses souvenirs.
Pour tenter d'oublier la mort de sa petite fille, un couple se rend à Venise. Le charme des canaux et des ruelles tortueuses a pourtant un effet vénéneux. Niant la chronologie, insérant des images mentales, Nicolas Roeg s’éloigne du roman de Daphné du Maurier, à l’origine du scénario, pour se rapprocher des techniques du nouveau roman. Une plongée angoissante aux frontières du réel.
La jeune Sylvie, vivant dans le château de son père, un baron ruiné, est fascinée par le portrait d'un jeune chasseur qui se fit tuer par amour pour sa grand-mère à l'âge de 20 ans. Son obsession est telle qu'elle fait renaître le jeune homme. Un jour, le père de Sylvie vend le tableau, et fait disparaître le fantôme. Devant le désarroi de sa fille, il engage alors un comédien pour le remplacer...
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