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Une cinquantaire, mère divorcée bien dans sa peau et adepte du dance-floor, tombe sous le charme d'un marine, perturbé après un divorce douloureux.
À 58 ans, mère de deux enfants et divorcée depuis 12 ans, Gloria est toujours partante pour une nouvelle activité et supporte bien son célibat. Elle passe beaucoup de temps dans les clubs pour célibataires de Los Angeles, dans l'espoir d'une brève rencontre. Un soir, elle croise la route d'Arnold, un marine perturbé par son récent divorce. Commence alors une relation plus longue qu'à l'accoutumée. Gloria présente Arnold à sa famille, son ex-mari remarié et son fils qui a des problèmes de couple , mais la soirée se passe mal. Arnold se sent rejeté et ne comprend pas pourquoi Gloria l'a laissé de côté. Gloria refuse la confrontation et préfère fuir...
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"Les portraits de femmes étaient déjà au centre des derniers films de Sebastian Lelio ("Une femme fantastiqu
"Les portraits de femmes étaient déjà au centre des derniers films de Sebastian Lelio ("Une femme fantastique" et "Désobeissance"). Il prouve une nouvelle fois son talent dans ce registre, avec un rôle taillé sur mesure pour Julianne Moore.
La cinquantaine, Gloria (Julianne Moore) assume pleinement son célibat en y trouvant indépendance et épanouissement. Elle aime passer ses nuits à danser dans les clubs de Los Angeles, au rythme de rencontres de passage, voire plus si affinités. Elle est troublée par Arnold (John Turturro) qui sort d’une rupture compliquée et dont les deux enfants l’accaparent trop à son goût. Entre passion et désillusion, Gloria va trouver une force intérieure dont elle tirera tous les bénéfices.
On peut se demander ce qui a motivé Sebastian Lelio à tourner une version américaine de son film de 2014. D’autant que ses qualités l’avaient propulsé dans la course aux Oscars (catégorie meilleur film étranger) et que son actrice Paulina Garcia avait remporté le prix d’interprétation à Berlin. C’est Julianne Moore qui lui a passé commande de ce remake, et le réalisateur a pris le temps de tourner deux films avant de s’y consacrer. Comment résister à Julianne Moore ? Le temps d’adapter le film au contexte californien et l’affaire était dans le sac, et fort bien tourné.
La transposition américaine fonctionne à merveille. Les scènes de night-clubs éclairées au néon sont électriques, entendre Julianne Moore s’égosiller au volant de sa voiture est des plus réjouissant, et la voir dévoiler son corps sans complexe devrait faire pâlir Yann Moix, après ses propos désobligeants sur les femmes de 50 ans… Etonnante également sa passion pour un homme féru d’armes à feu, là où on ne l’attendait pas. Il est interprété par un John Turturro touchant, et absent des écrans depuis trop longtemps. "Gloria Bell" recèle ainsi assez d’atouts pour garantir un bon moment de cinéma, avec un plein d’énergie assuré."
"Le réalisateur chilien Sebastián Lelio excelle depuis toujours, à travers des histoires d’amour hors du co
"Le réalisateur chilien Sebastián Lelio excelle depuis toujours, à travers des histoires d’amour hors du commun racontées avec délicatesse, à démontrer la détermination des femmes à prendre leur destin en main.
Son cinquième long métrage Une femme fantastique se voit récompensé de plusieurs prix, tandis que Gloria tourné en 2013 vaut l’Ours d’argent à sa comédienne principale, Paulina Garcia. Pressentant qu’il est plus que temps d’ancrer dans notre époque les aspirations des femmes mûres à être vues, entendues et respectées, il reprend cinq ans plus tard la trame de cette étude psychologique autour d’une femme qui, après avoir consciencieusement rempli son rôle d’épouse et de mère, entend bien profiter de la vie à sa guise, même si cette quête d’émancipation se révèle plus ardue qu’il n’y paraît. D’autre part, l’admiration palpable de Sebastian Lelio pour Julianne Moore, l’une des comédiennes américaines les plus éclectiques (elle alterne grosses productions hollywoodiennes, films indépendants et commerciaux) et aussi la seule a avoir obtenu le prix d’interprétation dans les trois plus grands festivals de cinéma - Berlin, Cannes et Venise -, constitue sans aucun doute une motivation suffisante pour l’inciter à se lancer dans ce remake version US.
Assumant une cinquantaine bien entamée, mais joliment conservée, Gloria (Julianne Moore), divorcée depuis de nombreuses années et mère de deux grands enfants qui ont quitté le nid, n’a rien perdu de son appétit de vivre. Elle aime autant rejoindre ses amis pour quelques soirées arrosées (parfois trop) qu’organiser une réunion familiale pour fêter l’anniversaire de son fils ou encore faire du saut à l’élastique. Pour se sentir moins seule dans sa voiture, elle s’assourdit de chansons populaires des années 80 qu’elle reprend à tue-tête. Entre autorité et douceur, elle mène sa vie comme bon lui semble, en veillant tout particulièrement à ce que personne ne s’y incruste plus que de raison. Pourtant, derrière ce dynamisme, se profile le vide de l’existence. Alors, quand elle rencontre un homme plus âgé qu’elle, elle envisage de renoncer à cette liberté si cher payée, d’autant qu’Arnold (John Turturro) tombe vite sous le charme de ce regard pétillant que de larges lunettes rendent encore plus mystérieux. Mais son passé compliqué et sa lâcheté pourraient bien avoir raison d’eux et obliger Gloria à se relever une fois encore.
Cette histoire pourrait bien s’apparenter à une banale bluette. S’il filme la vie dans toute sa simplicité, le réalisateur habille son récit d’une telle palette de sentiments, entre mélancolie et enthousiasme, qu’il le préserve de toute fadeur. Certes, le rythme s’essouffle à mi-parcours. Pourtant, la capacité de la comédienne principale à nous faire partager ses joies et ses peines, comme si elles étaient les nôtres, ainsi qu’une mise en scène plus suggestive que démonstrative, n’ont aucune peine à nous attacher à cette délicate romance, dont l’optimisme est communicatif. Car le vrai soleil de cette leçon de vie positive est assurément Julianne Moore. De tous les plans, elle irradie par son charme et sa justesse de ton, pour faire de cette quinquagénaire identique à tant d’autres, une Gloria touchante de simplicité et d’humanité, dont le nom rendu célèbre dans les années 60, grâce à la chanson de Van Morrisson, est chanté avec énergie au générique de fin."
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