Il présente à Berlin : Gloria, portrait d'une Chilienne célibataire divorcée qui approche la soixantaine et qui, comme Rocky, dit le réalisateur, encaisse les coups mais se relève. Sexe, famille, quête d'identitié... Gloria est la version clairement optimiste des premières oeuvres, plus tendues et tourmentées de Sebastian Lelio. Film chilien mais aux accents de bossa-nova, et guettant les obstacles pour montrer comment le personnage les surmonte. Gloria est porté par l'interprétation exceptionnelle d'une actrice inconnue, Paulina Garcia. Lors de la conférence de presse, elle a précisé que "à l'image du Chili, avec tous les changements intervenus,  Gloria montre que l'on peut survivre et renaître de ses cendres". L'actrice est pour beaucoup dans l'enthousiasme berlinois autour d'un film à la fois aimable et qui bouscule l'image de la "vieillesse" au cinéma. A travers la très forte incarnation, sans tabou, de son personnage, elle transmet au spectateur l'envie de sortir du film comme elle, en dansant.