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TOP 2023 :
NOS 10 FILMS DE L'ANNéE
Chez UniversCiné, nous prenons les tops de fin d’année très au sérieux. Et d’autant plus lorsque celle-ci a été riche en sorties intéressantes, qu’il s’agisse de premières réalisations ou de films de cinéastes déjà bien installés. Après de longues et denses tractations et plusieurs recomptages des points, notre top cinéma de l’année 2023 est là, symbole de la diversité de nos cinéphilies. Certains films sont d’ores et déjà disponibles à la location et à l’achat sur UniversCiné. Les autres, sortis tout récemment en salles, ne manqueront pas de rejoindre notre catalogue très bientôt.

10. Killers of the Flower Moon (Martin Scorsese)
Quand DiCaprio fait du De Niro, il le fait à tous les niveaux. Une muse en remplace une autre dans l’univers de Scorsese qui signe là son retour en grâce. Nul doute que son Killers of the Flowers Moon sera au cinéma ce que Les raisins de la colère sont à la littérature américaine : une fresque définitive qui s’empare d’une histoire des Etats-Unis, dans ce qu’elle a de plus malsain et organique.
9. Les herbes sèches (Nuri Bilge Ceylan)
Nuri Bilge Ceylan est un habitué des tops, des prix cannois et de la reconnaissance - critique a minima. Immense portraitiste des tourments intérieurs, ses longs dialogues se fondent dans une esthétique gracile au sein d’une Anatolie en perdition matérielle et morale. Philosophe cinéaste, Ceylan confirme l’élan de son art maîtrisé avec une telle assurance qu’il force l’admiration. Disponible à la location le 08/03.

8. Chien de la casse (Jean-Baptiste Durand)
Autre premier long, celui de Jean-Baptiste Durand, qui réunit deux acteurs au jeu et au phrasé totalement opposés : Anthony Bajon et Raphaël Quenard. L’histoire est avant tout celle d’une amitié dans un monde de brutes, celui d’un village où la langue se réinvente. Tout en jouant sur les codes du film de “potes”, Chien de la Casse touche au plus juste en portant le regard sur une jeunesse française brûlante.

7. Aftersun (Charlotte Wells)
La Madeleine de l’année. Charlotte Wells ne filme pas seulement un puzzle de souvenirs qui se téléscopent, elle capture le ressenti, sublime chaque plan comme s’ils étaient déjà vestiges de jours enfuis. Récit de la désillusion d’une fille face à son père bercé dans une lumière solaire, Aftersun glisse entre réalité et fantasme. Paul Mescal, révélé avec la série Normal People, capture le regard à chacun de ses gestes et plane au-dessus du film comme une ombre fantastique sur un tableau impressionniste.

6. Le Bleu du caftan (Maryam Touzani)
Dans la médina de Salé au Maroc, on imagine toute la difficulté d’être homosexuel. C’est l’un des fils du récit pluriel que déroule Maryam Touzani, à nouveau derrière la caméra. La délicatesse feutrée des non-dits, l’exaltation des sentiments fait d’un triangle amoureux une véritable ode à l’acceptation de soi et de l’autre. Tout se dessine avec lenteur et grâce jusqu’à tisser un récit aussi méticuleux que celui du précieux caftan, cristallisation d’un amour tout autant interdit qu’inévitable.

5. Simple comme Sylvain (Monia Chokri)
Monia Chokri se hisse au sommet de son Art. Pour filmer les mirages de l’amour, elle s’entoure à nouveau de Magalie Lépine-Blondeau qu’elle a déjà dirigée dans La Femme de mon frère et de Pierre-Yves Cardinal (Tom à la ferme, Nadia, Butterfly). Le couple rayonne dans une mise en scène au diapason, épurée et d’une sensibilité remarquable. Jamais mièvre, toujours nuancée, la passion condamne autant qu’elle sublime le présent. Une petite merveille. Disponible à la location le 07/03.

4. The Fabelmans (Steven Spielberg)
Un Spielberg dans un top s’apparente presque à un pléonasme. Pourtant, de ses dernières sorties sur grand écran, The Fabelmans se démarque en de nombreux points. Tout est là pour un Spielberg qui repart de zéro : d’où vient son amour de la pellicule ? Comment un traumatisme d’enfant peut conduire à une passion dévorante ? Ce n’est pas tant la réponse qui déchaîne les foules, mais une vérité, la vérité d’un des cinéastes américains majeurs de ce dernier demi-siècle sur son rapport à l’image et au 7ème art.

3. Le Règne animal (Thomas Cailley)
Tour de force dans un cinéma fantastique en manque d'œuvre tranchante, Thomas Cailley fournit la preuve, s’il en fallait encore, que le film de genre a encore bien des éclats à nous offrir. Les effets spéciaux sont de haute volée quand la relation d’un père et de son fils se confronte à un monde sauvage, au bestiaire généreux et à la photographie bluffante. Disponible à la location le 01/02.

2. Babylon (Damien Chazelle)
Revenir aux sources du cinéma, c’est aussi ausculter son mouvement permanent. Damien Chazelle délivre un film dense dans les entrailles de la naissance d’Hollywood et du passage au parlant. C’est aussi le charme de l’ogre Babylon : l’archéologie d’un art passe par la déconstruction de sa propre œuvre. Une expérience totale.

1. Anatomie d'une chute (Justine Triet)
Palme d’Or 2023, le film de Justine Triet a fait l’unanimité au sein des équipes UniversCiné. Co-écrit avec une autre figure majeure de l’année cinématographique écoulée, Arthur Harari (acteur dans Le Procès Goldman), le récit clinique de la chute d’un couple se double d’un vrai-faux film de procès. Incontestable triomphe de l’ambiguïté et du non-dit, Anatomie d’une chute réussit le pari de transfigurer un thriller enneigé en un conte moral de l’intime.

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