Après deux films pour la télévision britannique (Brond, 1987 et Lucky Sunil, 1988), il fait ses débuts au cinéma en réalisant Scandal (1989), sur un scénario de Michael Thomas, d’après un fait-divers politique survenu dans le Londres des années 60. Suit Memphis Belle en 1990. Cette co-production avec le Japon suit la dernière mission du Memphis Belle en 1943.
C’est la comédie qui lui ouvre les portes de Hollywood, en l’occurrence Doc Hollywood (1992), avec Michael J. Fox en chirurgien esthétique de Beverly Hills perdu en province suite à une panne de voiture.
Blessures secrètes est l’adaptation par Robert Getchell d’un ouvrage de Tobias Wolff, avec le tout jeune Leonardo DiCaprio et Robert de Niro. Avec Rob Roy (1995), Caton-Jones revient sur ses terres pour filmer, sur un scénario d’Alan Sharp, le légendaire Robert Mac Gregor, dit Rob Roy, qui à la tête d’une centaine de villageois des Highlands s’opposa à une aristocratie corrompue. Co-production internationale, le Chacal est un film d’action qui voit le FBI s’associer à un ancien combattant de l’IRA pour empêcher l’assassinat d’un homme politique américain.
Après quelques épisodes pour la série « Trinity » (1998), il retrouve le cinéma et Robert de Niro pour Père et flic (2004). Ce film très noir, signé Ken Hixon, raconte l’enquête d’un flic, fils d’assassin, pour retrouver son propre fils assassin d’un flic… Shooting Dogs, l’année suivante, évoque le tiraillement d’un prêtre et de son jeune adjoint au milieu des massacres du Rwanda.
Enfin, Caton-Jones a la lourde tâche de réaliser une suite au film de Paul Verhoeven avec Basic Instinct 2 sur un scénario de Leora Barish et Henry Bean, avec l’inoxydable Sharon Stone (2006). Le fallait-il vraiment ?
Camille Taboulay