20 ans de Cinespaña
FESTIVAL | Jusqu'au 11 Octobre, à Toulouse, le festival Cinespaña fête ses 20 ans. Marisa Paredes, égérie d'Almodo1
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Dans l'Espagne de Franco, un accordeur de pianos mène une vie heureuse tant que les instruments s'accordent dans son sommeil. Un jour, il devient insomniaque.
Dans l'Espagne de Franco, Jacobo, un accordeur de piano réputé, mène une vie heureuse avec sa femme Helena. Toutes les nuits, lorsqu'il dort, les pianos s'accordent comme par magie. Mais sa vie sereine sombre dans la confusion lorsqu’il devient insomniaque et que les pianos ne se réparent plus d’eux-mêmes. La nuit, lors de ses veillées, Jacobo entend des bruits dans la maison et surprend un inconnu errant dans son salon. Helena le rassure, soutenant qu’il hallucine. Tandis que la situation s’intensifie, Jacobo pense qu’il perd la raison… Helena est étrangement calme et peu coopérative. La vie que nous pensons si tranquille et confortable, l’est-elle réellement ?
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"Quelle bonne surprise que cette production catalano-genevoise, à des années-lumières des documentaires dép
"Quelle bonne surprise que cette production catalano-genevoise, à des années-lumières des documentaires déprimants et des pensums dénonçant de manière pachydermique les travers de la Suisse, que nous impose régulièrement le cinéma helvétique! Parabole de la discorde opposant l'Espagne à la Catalogne sous Franco et même après, ce conte poétique et grotesque à la fois, dont les images très stylisées regorgent de références à la culture mondiale, (mythologie grecque, Escher, Bunuel, le Surréalisme, l'Art Nouveau), rappelle à plusieurs reprises le cinéma de Carlos Saura des années 70, lorsque celui-ci tirait à boulets rouges sur la société franquiste. Surprenant!"
Constantin Xenakis«Un nouveau cinéma artistique et divertissant»: l’intention affichée par les réalisateurs et la prod
«Un nouveau cinéma artistique et divertissant»: l’intention affichée par les réalisateurs et la productrice du Plus important dans la vie, c’est de ne pas être mort ressemble étrangement à la paraphrase d’un certain «cinéma populaire de qualité» qui fait frémir, et malheureusement peu frétiller, la production suisse depuis cinq ans.
Or, là, ça frétille: voilà l’un des premiers films les plus originaux qui soient. Pas seulement parce qu’il est très rare, à l’échelle mondiale (hormis des exceptions comme C’est arrivé près de chez vous), de découvrir une œuvre signée par un trio de cinéastes. Pas seulement, non plus, parce qu’ils ont réalisé leur prodige sans même vivre dans la même ville. Mais parce qu’il faut quasiment remonter aux calendes grecques pour trouver coproduction suisse (espagnole) dont le récit surprend, dont la maîtrise narrative et formelle tient la longueur, et dont l’incarnation par les comédiens ne donne jamais l’impression (cette plaie du cinéma suisse) qu’il s’agit d’abord d’acteurs de théâtre.
Du coup, l’admiration, souvent assez concupiscente avec la production nationale pour ne pas la confronter à des équivalents internationaux, n’hésite pas, pour une fois à évoquer les grands maîtres. Car, oui, Le plus important dans la vie, c’est de ne pas être mort est un digne cousin du Faux Semblants de David Cronenberg et d’Underground d’Emir Kusturica, avec du David Lynch et du Luis Buñuel dans le rôle du sel et du poivre. Il y a pire.
Grâce à leur expérience commune sur divers courts métrages plus ou moins expérimentaux depuis 2003, les auteurs osent en effet s’aventurer dans un chemin aussi ténu que précieux. Celui qui conduit Jacobo, un vieil accordeur de pianos, à accepter que les instruments qui lui sont confiés s’accordent miraculeusement chaque nuit, alors qu’il dort. Jusqu’à ce qu’il devienne insomniaque: ses pianos arrêtent alors de s’accorder comme par magie, et il s’aperçoit que d’étranges bruits et apparitions hantent sa maison…
Cette dimension fantastique suffirait à bien des (premiers) longs métrages de fiction. Pas à celui-ci: seul face à l’inexplicable et victime des taquineries de son épouse, Jacobo perd ses repères, s’enfonce dans le doute, se sent envahit dans son intimité. Un état de vulnérabilité accru par les chausse-trappes, les jeux d’ombres et de miroirs – des images simplement sublimes signées par le directeur de la photo suisse Pietro Zuercher. Une perte de soi, surtout, qui est placée en contexte, sans ostentation: le film se déroule en Espagne durant la dictature de Franco.Le plus important dans la vie, c’est de ne pas être mort est un film qui fait confiance à l’intelligence du spectateur. Qui le titille comme il l’inviterait à résoudre un poème mathématique. Et si l’émotion est encore un peu écrasée par la maîtrise, les promesses de ce premier film laissent à penser que, dans un lendemain proche pour ces réalisateurs, il y aura lieu de regretter avoir raté leur début. Et le début, c’est ici."
" The first feature by three-man Swiss-Spanish collective Olpama, "The Most Important Thing in Life Is Not Being Dead"undersc
In 1930s Catalonia, during the Civil War, piano tuner Jacobo (Francisco Nortes) saves beauteous Helena (Marian Aguilera) from unknown pursuers; he promptly marries her, and they settle down to start a family.
Some decades later, elderly Jacobo (now played by Emilio Gutierrez Caba) finds his sleep troubled by mysterious noises, which now-matronly Helena (Merce Montala) dismisses as imaginary -- even when Jacobo sees a strange man at night in their living room, one who simply apologizes then disappears. Eventually we glean that this mystery figure is political fugitive Gerard (Carles Arquimbau, played as a young man by Albert Auselle), her first love, whom she'd been parted from before meeting Jacobo. Gerard resurfaced a few years later and has been hiding in their expansive cellar ever since.
This explanation doesn't surface until two-thirds through the film, for no obvious reason; it would be less confusing if the issue were clarified much earlier, allowing viewers to more thoroughly enjoy the high-risk absurdity of Helena's dual lives under one roof. The sweep of societal changes during the tale's five-decade span is referenced but left unexplored, and the characters' inner lives remain blank despite several flights of color fantasy in an otherwise handsome black-and-white presentation. (One such episodes is an abstract experimental film Gerard somehow makes -- though it would seem to have necessitated his leaving cellar and house -- and shows to Helena; there are also several surreal dreams for sleep-troubled Jacobo, most involving a talking sheep.)
None of this is meant to be taken realistically. Still, the utter disregard for story logic and structural continuity makes "Most Important Thing" seem as haphazardly thrown together in narrative/thematic terms as it is carefully, sometimes joyfully thought out in design departments, with detectable influences from Bunuel, Cocteau, Fellini and Escher. But just why Gerard stayed literally underground so long (well after any necessity), or how Helena kept his existence secret, are questions never raised, let alone answered.
The two main subsidiary characters, daughter Susana (Belen Aquiso, Marta Bertriu) and vain neighbor Vecino (Xavier Tor, Jordi Domenech), are underdeveloped to the point of irrelevance. Though there are just a handful of important characters here, so little insight is granted them that despite excellent casting, they come off as protagonists in an epic novel from which whole chapters have been excised at random.
That said, helmers Olivier Pictet, Pablo Martin Torrado and Marc Recuenco do often delight the eye and ear, their flair for whimsical meta-cinema at times recalling early works by Jeunet & Caro and Jaco van Dormael, among others. If the talent seems superficial as yet, it's nonetheless certainly there."
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