Un week-end en Espagne
Le festival Cinespaña 2014 s'achève ce week-end, après la découverte d'un très beau et étrange premier film, Anima1
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Abel passe le temps entre la maison de sa mère, sa boutique, sa petite amie, le kiosque à journaux du coin et le bar du quartier. Mais parfois Abel tue...
Abel passe le temps entre la maison de sa mère, sa boutique, sa petite amie, le kiosque à journaux du coin et le bar du quartier. Les jours se ressemblent. Mais parfois, à certaines heures, Abel tue... Festival de Cannes, 2003 : Quinzaine des réalisateurs
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« Les voisins parlent d'un homme tranquille, sans histoires... » C'est toujours comme ça qu'on décrit les tueurs dans les journaux, quand l
« Les voisins parlent d'un homme tranquille, sans histoires... » C'est toujours comme ça qu'on décrit les tueurs dans les journaux, quand le mal est fait et que personne ne l'a vu venir. C'est tellement facile de passer à côté d'un criminel sans s'en rendre compte. Ça ne se remarque pas l'envie de tuer, sur un visage. Ça n'a pas d'image. Le jeune cinéaste espagnol Jaime Rosales a pourtant voulu en faire un film. Au lieu de raconter une chasse à l'homme, il nous met sur la piste d'un paradoxe : regarder ce qui nous échappe, à travers le portrait d'un homme ordinaire, invisible. Un serial killer. L'expérience est inédite, et palpitante (...)
A la manière d'un Haneke espagnol, il sait exacerber le drame par la durée et la tenue des plans, sans s'aider d'une seule note de musique, ni céder à aucune facilité de scénario. Mais il laisse aussi entrer dans son film la vie pas du tout glaciale de Barcelone : des bars où les filles sont bel-les et sourient, la joie du copain qui se marie. Chaleur, générosité, élan, tout contraste avec Abel : de marbre. C'est peut-être là le plus étonnant des Heures du jour : une manière de nous dire qu'un serial killer, c'est d'abord un mec sinistre. Pervers à coup sûr, mais pas forcément malin (... ). On voudrait que Jaime Rosales bouscule un peu cette vision, dérange sa belle cohérence. Mais on va sans doute trop au cinéma : on croit toujours au coup de théâtre final, à l'arrivée de la cavalerie. Ici, il n'y aura pas de sursaut de vie. Juste cet ennui, comme un parfum de mort. D'ailleurs, le seul autre assassin auquel on pense devant Les Heures du jour n'est pas de ces bouchers de l'écran : c'est l'atypique et fascinant héros du fameux roman de Patrick Süskind, Le Parfum. L'insaisissable, l'invisible. Tout rend ce film superbement entêtant. "
"Les Heures du jour nous laisse seuls avec notre pensée face à ces crimes inexpliqués, face à ce personnage opaque, face à nous-mêmes. Et de
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