La fête du cinéma à La Rochelle... et sur Universciné
Du 26 juin au 5 juillet, la Rochelle devient le rendez-vous de la cinéphilie autour d'hommages et de rétrospective1
Navigateur non compatible. Veuillez utiliser un navigateur récent
Au cœur de l’histoire du terrorisme des années 70 et 80, Carlos est un personnage contradictoire, aussi violent que l'époque qu'il incarne...
Véritable mythe, Carlos est au cœur de l’histoire du terrorisme international des années 1970 et 1980, de l’activisme propalestinien à l’Armée rouge japonaise. A la fois figure de l’extrême gauche et mercenaire opportuniste à la solde des services secrets de puissances du Moyen-Orient, il a constitué sa propre organisation. Le film est l’histoire d’un révolutionnaire internationaliste, manipulateur et manipulé, porté par les flux de l’histoire de son époque et de ses dérives. Nous le suivrons jusqu’au bout de son chemin, relégué au Soudan où la dictature islamiste, après l’avoir un temps couvert, l’a livré à la police française. Personnage contradictoire, aussi violent que l‘époque dont il est une incarnation, Carlos est aussi une énigme.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
"Le narcissisme de Carlos, son goût pour les femmes et les riffs de guitares sont autant d'indices de l'idée g&ea
"Le narcissisme de Carlos, son goût pour les femmes et les riffs de guitares sont autant d'indices de l'idée géniale d'Assayas : voir le Chacal comme une rock star empêtrée dans l'image chimérique qu'elle a d'elle-même.
Virtuosité et idéalisme, ascension et mégalomanie, désillusion et déchéance : cette trajectoire permet au cinéaste d'affiner la peinture de l'homme, sans jamais plomber le portrait du terroriste. (...) Certes, il survole les années 1980, mais qu'importe : sa reconstitution de la prise d'otages du siège de l'Opep est, d'ores et déjà, un grand moment de cinéma."
"Carlos n’est pas une parenthèse dans la carrière du cinéaste, mais le film-somme, le nectar de ce qu&rsquo
"Carlos n’est pas une parenthèse dans la carrière du cinéaste, mais le film-somme, le nectar de ce qu’il nous livre ponctuellement depuis une dizaine d’années. Après des débuts sous les augures de petits films français vaguement « auteurisants », Assayas a pris un virage courageux avec une œuvre risquée bien nommée Demonlover. (...)
Le plaisir du film tient également à ce besoin romanesque d’évasion, de voyages instantanés d’un point à l’autre du globe. Assayas s’attache depuis quelques temps à la description des flux (personnages, argent, informations, langages…) et il trouve dans le parcours de Carlos un point d’ancrage à cette thématique dans le tissu même de sa mise en scène. (...)
La tentation est grande de vouloir comparer la version « série » de celle pour les salles obscures, mais elles sont les constituants d’un même tout. Contrairement aux idées reçues, la version « cinéma », plus avare en détails et informations, n’est pas plus faible que l’autre. Elle s’avère être assez éprouvante, en ce sens où les évènements s’y enchainent de manière immédiate avec des ellipses béantes, mais gagne parfois à ne pas trop s’embarrasser d’explications.
Pourtant la trajectoire reste la même : vertigineuse dans son déploiement, énergique dans sa mise en scène, libre dans son traitement de l’Histoire. On ne saurait que trop conseiller de s’offrir le plaisir du visionnage des deux pans d’un même film, même si la version « courte » s’avère être une bonne mise en bouche. Avec cette œuvre foisonnante et complexe, Assayas signe peut-être la fin d’un cycle, profitons donc de l’occasion qui nous est donnée d’en reprendre une petite part après le dessert."
"C'est une expérience épuisante, électrisante ; un voyage dans le temps qui force à quitter le pr&eacu
"C'est une expérience épuisante, électrisante ; un voyage dans le temps qui force à quitter le présent, à se colleter avec un passé qui, pour tout spectateur de plus de 40 ans, reste familier, puis à revenir à notre monde pour y retrouver les traces de cette épopée dérisoire. (...)
Assayas parvient à dilater le temps pour que chaque action soit saisie à la fois dans sa violence et sa vanité (...).
L'expression "morceau de bravoure" est un peu trop péjorative pour définir tout entière cette représentation d'un épisode historique. Reste qu'Olivier Assayas, conscient d'avoir frisé la perfection avec cette prise d'otages, a voulu la conserver dans son intégralité. Elle occupe plus d'une heure au centre de Carlos, le film.
C'est le dernier volet du triptyque diffusé sur Canal+ qui pâtit de cette décision. (...) Cet objet - qu'on le considère dans sa version pour le petit écran ou comme un long métrage - est assez vigoureux et exceptionnel pour supporter ces coupes claires. On considérera la sortie en salles de cette version écourtée comme une première brèche dans un cloisonnement entre télévision et cinéma voué à l'obsolescence, et l'on continuera d'espérer de voir un jour exploitée en salle l'intégralité de Carlos, qui est un film, quelle que soit sa longueur."
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE