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Dans un village au cœur du Middle-West américain, Suzanna, 23 ans, change de sexe et devient Coby. Cette transformation bouleverse la vie de tout son entourage.
Dans un village au cœur du Middle-West américain, Suzanna, 23 ans, change de sexe. Elle devient un garçon : Coby. Cette transformation bouleverse la vie de tous ceux qui l’aiment. Une métamorphose s’opère alors sous le regard lumineux et inattendu du réalisateur.
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"Quatre-vingts vidéos YouTube postées par Suzanna, devenue Coby, puis Jacob, ont révélé les confide
"Quatre-vingts vidéos YouTube postées par Suzanna, devenue Coby, puis Jacob, ont révélé les confidences de la jeune fille devenue homme, les internautes ayant pu prendre connaissance de son évolution physique et de ses réactions face à la psychothérapie préalable ou après les prises de testostérone.Ce n’est pas ce qui a intéressé le réalisateur, qui s’est refusé à tout voyeurisme de reality show, et a préféré commencer la préparation du film à la fin du processus de transformation. Il a en outre insisté sur les aspects bénéfiques du choix de Coby : comment ses parents l’ont accompagné en lui témoignant un amour constant, comment sa petite amie lui a témoigné un soutien sans failles, et surtout pourquoi il se sent beaucoup mieux dans sa peau. Le film manifeste ici la même subtilité que They d’Anahita Ghazvinizadeh (en moins arty), et tranche avec certaines fictions doloristes dramatisant à l’excès la thématique transgenre. (...)
Modeste dans sa forme mais témoignant d’une rigueur de mise en scène (le choix des plans larges pour la discussion entre Sarah et Coby, le décor étant aussi important que le couple), passionnant dans son discours sur l’identité de genre, d’un propos humaniste sans être pamphlétaire, Coby est un documentaire indispensable dont on ressort grandi."
"Discrète, la caméra du réalisateur ne donne jamais l’impression de s’immiscer dans l’intimit&ea
"Discrète, la caméra du réalisateur ne donne jamais l’impression de s’immiscer dans l’intimité d’une famille, ni même de provoquer des confidences impudiques pour s’assurer que le film ait suffisamment de matière. Ce qui fait même la beauté de Coby, c’est le risque que prend le film de ne rien produire : en aucun cas, il ne s’agit de tenir un discours, de faire de la vie du jeune homme l’étendard d’une cause politique. Si l’empathie qu’inspire ce combat est bien entendu à l’origine du projet, aidé par la sympathie quasi immédiate qu’inspirent les différents intervenants – bien loin au passage des préconçus qu’on pourrait avoir vis-à-vis de l’Amérique rurale –, le réalisateur ne court jamais après la scène qui se voudrait signifiante. Certes, lors des entretiens face caméra, la mère – sacré personnage ! – et le père semblent vouloir justifier leurs positions, mais le montage sait aussi prendre le contre-pied des quelques certitudes égrainées pour faire exister le flottement et certaines contradictions. Ainsi, sans jamais prendre l’ascendant sur son sujet, Coby parvient à montrer habilement que chacun, face à ce grand chamboulement intime, cherche à produire une idée théorique, à défendre une position qui le définirait aux yeux de tous. Mais finalement, personne n’est ici maître de rien, impuissant face à la somme de facteurs rentrant en ligne de compte. En quelque sorte, le film nous donne une discrète leçon d’humilité, laissant l’entourage du jeune transsexuel exprimer une sincère bienveillance à son égard sur laquelle continuera de planer une somme de questions dont il faudra accepter qu’elles ne soient jamais résolues. Et ce n’est déjà pas si mal."
Clément Graminiès"Tout le long d'un film où les chairs s'exposent, où les meurtrissures des uns et des autres viennent enrichir les liens qui le
"Tout le long d'un film où les chairs s'exposent, où les meurtrissures des uns et des autres viennent enrichir les liens qui les unissent, le réalisateur ouvre grand la possible transformation d'un corps social trop souvent enclin au rejet de l'Autre."
Retrouvez le texte complet sur le site de l'ACID.
L'ACID est une association née en 1992 de la volonté de cinéastes de s'emparer des enjeux liés à la diffusion des films, à leurs inégalités d'exposition et d'accès aux programmateurs et spectateurs. Ils ont très tôt affirmé leur souhait d'aller échanger avec les publics et revendiqué l'inscription du cinéma indépendant dans l'action culturelle de proximité.
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