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La nouvelle réceptionniste d'un hôtel découvre qu'elle remplace une employée disparue dans de mystérieuses circonstances. Un conte horrifique glaçant.
Irène débute comme réceptionniste dans un grand hôtel des Alpes autrichiennes. Lorsqu'elle apprend que celle qui la précédait à ce poste a disparu dans d'étranges circonstances, elle commence à enquêter. Elle se heurte à l'indifférence puis à l'hostilité de ses collègues jusqu'à se convaincre qu'une menace pèse sur elle.
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"L'affiche du film est minimale : une femme, vêtue de rouge, de dos, cheveux tirés, bras le long du corps, marche dans
"L'affiche du film est minimale : une femme, vêtue de rouge, de dos, cheveux tirés, bras le long du corps, marche dans un couloir très éclairé aux murs nus: à quelques pas devant elle, le couloir s'obscurcit jusqu'à devenir totalement noir, comme un gouffre horizontal. Ce n'est rien mais cela exprime parfaitement l'angoisse sourde qui baigne Hotel. Irène, s'enfonçant dans la forêt, Irène pénétrant dans la grotte de la sorcière brûlée quatre siècles plus tôt, Irène arpentant les sous-sols de l'hôtel où elle vient d'être nommée réceptionniste : les ténèbres sont omniprésentes dès qu'elle quitte son comptoir ou sa chambre, d'autant plus terrifiantes qu'elles ne recèlent rien d'apparent (...) on est à l'opposé de son précédent Lovely Rita : les plans sont frontaux, les panoramiques ne découvrent rien d'horrifique, tout est enveloppé de feutre. Mais la moindre action, un bain nocturne dans la piscine de l'hôtel, la lumière qu'il faut allumer à chaque coude du couloir de la réserve, nous laissent le coeur suspendu, tant la menace rôde, non identifiable."
Lucien Logette"Le fantastique pratiqué dans Hôtel est suggestif. Il indique par de nombreux indices sonores et quelques coins trop mal &
"Le fantastique pratiqué dans Hôtel est suggestif. Il indique par de nombreux indices sonores et quelques coins trop mal éclairés, brusquement noirs et dans lesquels on ne pénètre pas sans frissonner, qu'il s'est passé quelque chose de louche ici et que cela va probablement recommencer. Comme on dit, le film possède les qualités de ses défauts. L'intrigue ne bouge pas, comme tétanisée d'entrée de jeu, à l'image du visage d'Irène. Mais cette immobilité est aussi tout le pari de la cinéaste : faire tenir en haleine et sur le qui-vive un spectateur qui ne peut espérer être délivré de ses craintes par aucune décharge spectaculaire. Dans ce film paranoïaque, Jessica Hausner choisit le frisson high-tech avec des cadrages au cordeau, une bande-son subtilement traversée par un arrière-fond de cris lointains, de clapotis sinistres et "d'infra-basses" branchées sur le plexus. Efficace."
Didier Péron"Un pur film fantastique. Au sens où Tzevan Todorov entend le genre, entre rationnel et irrationnel, cette étrange h&eacu
"Un pur film fantastique. Au sens où Tzevan Todorov entend le genre, entre rationnel et irrationnel, cette étrange hésitation. Une jeune fille devient la réceptionniste d'un grand hôtel alpin. L'endroit est magnifique et isolé. Autrefois en 1591, la localité avait brûlé vive une sorcière. La précédente réceptionniste, elle, a mystérieusement disparu. La jeune fille ressent peu à peu le besoin de mener une enquête. La mise en scène oscille entre Haneke et Bresson. Le scénario louvoie entre les couloirs de Shining et les sentiers forestiers des frères Grimm. La fin est un emprunt très direct à Kubrick. L'originalité de l'entreprise est donc limitée. Mais une atmosphère kafkaïenne est bien entretenue par la précision des éclairages, le recours aux silences prolongés, au bruitage dérangeant, au montage lentement rythmé de plusieurs éléments de décor utilisés comme leitmotive. L'apport de l'interprète principale (Francisca Weiss, déjà vue dans Dog Days d'Ulrich Seidl) est essentiel."
Michel Cieutat"Avec ses plans au cordeau, la réalisatrice (remarquée avec Lovely Rita) crée un climat étrange en exploita
"Avec ses plans au cordeau, la réalisatrice (remarquée avec Lovely Rita) crée un climat étrange en exploitant le potentiel angoissant du décor. La forêt alentour semble croître, tandis que ce couloir semble engloutir l'héroïne. Et cette porte, où mène-t-elle ? Au néant ? C'est, si l'on veut, un conte de Grimm pour adultes, qui regorge de symboles sur le refoulement sexuel, la pulsion de mort, la volonté de se surpasser. Empreint d'un imaginaire très germanophone, Hôtel impressionne par sa maîtrise ..."
Jacques MoriceSYDB au sujet de
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