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Un prestidigitateur se rend dans une propriété sur la Côte d’Azur et se fait passer pour un homme d’affaires dans le but de démasquer une prétendue médium.
Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu’il s’agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford : cet Anglais arrogant ne supporte pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir. Se laissant convaincre par son fidèle ami Howard Burkan, Stanley se rend chez les Catledge qui possèdent une somptueuse propriété sur la Côte d’Azur et se fait passer pour un homme d’affaires, du nom de Stanley Taplinger, dans le but de démasquer la jeune et ravissante Sophie Baker, une prétendue médium, qui y séjourne avec sa mère. Magic in the Moonlight a été présenté en séance d'ouverture au Festival du Cinéma Américain de Deauville en 2014.
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"(...) De son chapeau magique, Woody Allen sort (...) une fantaisie romantique, au titre bucolique, située en 1920 dans le
"(...) De son chapeau magique, Woody Allen sort (...) une fantaisie romantique, au titre bucolique, située en 1920 dans le sud de la France. Une sorte d’hommage aux Années folles qui, au regard fasciné du cinéaste, sont comme un âge d’or de la beauté, du plaisir et de l’amour. Cette plongée dans les années 20 permet à Woody Allen de traiter d’un de ses sujets de prédilection : la magie et le spiritisme, qui faisaient florès à l’époque. Dans les Années folles, en effet, les music-halls faisaient fortune lorsqu’ils programmaient de grands numéros de magiciens, tandis que les soirées mondaines se devaient de faire appel à des médiums et autres télépathes pour être à la mode. Woody Allen, lui, est attiré par la magie depuis son enfance ; les magiciens hantent souvent son œuvre : dans Zelig, La Rose pourpre du Caire et Minuit à Paris, le fantastique est omniprésent. Rien d’étonnant donc à ce qu’il ait choisi ce domaine de prédilection dans le décor de la Riviera française des années 1920. (...)"
"(...) Croire, c’est attendre, espérer, et donc vivre, nous dit en substance le cinéaste, dans une ferveur pl
"(...) Croire, c’est attendre, espérer, et donc vivre, nous dit en substance le cinéaste, dans une ferveur plus romantique que mystique (sur ce point, Woody n’a pas changé non plus, la religion l’intéresse toujours aussi peu, sauf s’il s’agit de la moquer). Le désir et la joie se révèlent ici au mâle vieillissant dans l’abandon aux talents inexplicables d’une jeune femme fraîche comme le jour, et peu importe finalement l’issue de son enquête sur Sophie : le seul fait d’y croire suffit à envoyer valser les certitudes de toute une vie. En ce sens, Magic in the Moonlight se rapproche de La Rose pourpre du Caire, dans lequel la naïve Mia Farrow se projetait littéralement dans le film qu’elle regardait sans cesse dans le même cinéma. Que se passe-t-il quand l’objet de ses fantasmes devient réalité, quand la croyance absolue se matérialise et se confronte à la vérité la plus morne, la plus triste ? Ici, contrairement à l’héroïne de La Rose pourpre du Caire, le personnage de Colin Firth ne croit plus en rien depuis longtemps, mais il suffit d’une étincelle de doute pour ranimer la flamme : soudain, la vie reprend ses droits et le ciel étoilé du sud de la France devient un formidable écran dans lequel peuvent se projeter les désirs les plus fous (magnifique scène de l’observatoire). C’est très beau, et c’est souvent ce que Woody Allen réussit le mieux : faire vibrer dans un même accord, sans pathos ni complaisance, l’espoir, l’humour et la mélancolie."
"(...) Dans Magic in the Moonlight, la magie sert à conter une jolie fable dont la morale pourrait être : il n&
"(...) Dans Magic in the Moonlight, la magie sert à conter une jolie fable dont la morale pourrait être : il n’y a pas d’amour sans mirage. Ou : quel est le plus souhaitable, vivre heureux dans l’illusion ou malheureux dans la vérité ? Et si on pouvait trouver un entre-deux ? Moins brillant en apparence que son film précédent (Blue Jasmine), Magic in the Moonlight exprime pourtant avec délicatesse et sans aucun pathos les doutes d’un cinéaste et d’un acteur plus tout jeune sur le bien-fondé de sa vie, de son métier.
Il possède le charme de la mélancolie et de l’exotisme de carte postale qui est propre à la plupart des films européens d’Allen – Vicky Cristina Barcelona ou Minuit à Paris. Woody Allen, libéré du réalisme de New York, ville sur laquelle il n’a plus aucune illusion, crée une atmosphère à la fois comique, romantique, policière et littéraire, à travers une imagerie à mi-chemin entre Fitzgerald et Agatha Christie. (...)"
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