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Le réalisateur suit deux moines bouddhistes de l'école zen de Sôtô dans leur quotidien, marqué notamment par les conséquences de la catastrophe de Fukushima.
Chiken et Ryûgyô sont deux bonzes de l'école bouddhiste Sôtô. Ils se sont connus pendant leur apprentissage spirituel. Chiken, qui vit avec sa femme et son fils à Yamanashi, s’investit dans la prévention du suicide et dispense les préceptes d'une alimentation végétale et zen. À Fukushima, Ryûgyô, seul, fait face aux ravages du tsunami. Son temple détruit, il travaille au déblaiement de la région et accompagne les victimes relogées en préfabriqués.
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"Représentant de la nouvelle génération du cinéma japonais, Katsuya Tomita se distingue par un parcours qui force l’admiration : ouvrier man
"Représentant de la nouvelle génération du cinéma japonais, Katsuya Tomita se distingue par un parcours qui force l’admiration : ouvrier manutentionnaire et chauffeur routier, devenu réalisateur sur son temps libre, il n’a de cesse de surprendre son spectateur. Après avoir filmé des yakuzas dans Above the Clouds, des petites frappes dans Off Highway 20, des rappeurs d’origine brésilienne dans Saudade et des prostituées thaïlandaises dans Bangkok Nites, il prend le contrepied de ses précédentes réalisations en mettant en scène, dans Tenzo, des bonzes confrontés à la crise que traverse la société japonaise de l’après-Fukushima : lui-même issu d’une famille de moines zen, il donne à voir, contre toute attente, des êtres qui, malgré l’apparente quiétude de leur monastère, se retrouvent en prise directe avec le réel. De fait, la catastrophe de Fukushima, dont le film montre les stigmates, a mis leur sérénité et leurs convictions à rude à l’épreuve.Inspiré d’histoires vraies et interprété par de véritables bonzes, le film se place, par sa structure composite et sa forme hybride, à la croisée du documentaire et de la fiction. Entrelaçant saynètes scénarisées et entretiens filmés, Katsuya Tomita y brosse, en à peine plus d’une heure, le portrait en miroir de deux moines de l’école Sôtô, l’un des principaux courants zen du Japon, dont la spécificité est de ne pas dédier la vie de ses bonzes à la contemplation, mais de leur faire prendre une part active à la société, jusqu’à leur faire exercer des activités que l’on pourrait considérer comme prosaïques et triviales."
Tristan Isaac"Dans le dernier tiers de Tenzo, une nonne explique à Chiken, le moine cuisinier et ami d’enfance de Tomita autour duquel le moyen-métrage e
"Dans le dernier tiers de Tenzo, une nonne explique à Chiken, le moine cuisinier et ami d’enfance de Tomita autour duquel le moyen-métrage est construit, que « l’interdépendance » constitue la notion centrale de la pensée bouddhiste. Il n’est dès lors pas si étonnant de voir Tomita, dont les précédents films exploraient des milieux autrement plus à la marge (le rap dans Saudade et la prostitution dans Bangkok Nites), s’intéresser à cette religion, lui dont le cinéma se fonde sur une interdépendance entre fiction et documentaire. Tenzo entrelace le parcours de deux moines, l’un réel (Chiken), l’autre joué par un acteur mais inspirée d’un moine décédé (Ryûgyô, un bonze de Fukushima devenu ouvrier sur des chantiers après la catastrophe de 2011) et mêle indistinctement les deux régimes. Le découpage des scènes de la vie domestique de Chiken ne laisse ainsi guère de doute sur le caractère fictionnel des situations, comme en témoignent des changements d’axe de la caméra entre un champ et un contrechamp, ou bien encore la mise en scène de conversations téléphoniques où les deux parties dialoguent par raccords interposés. En résulte un film très composite, dont le montage embrasse beaucoup de choses : la captation des gestes quotidiens (la cuisine) et des rituels religieux, des visions cosmologiques ou encore des images plus impures, popularisées par la démocratisation des outils numériques, telles des time-lapses (défilés d’images réalisées à des instants différents, qui figurent ici un effet d’accélération jurant avec l’immobilité des figures présentes dans le plan) ou encore une mosaïque de photos qui se fond dans un mur sculpté."
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