Dominic Murphy : " On pourrait dire que c'est « un sombre conte de fée »... "
Une histoire vraie... réinventée. Le réalisateur britannique raconte comment il a bâti son premier long-métrage au1
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Au cœur des montagnes Appalaches le destin d’un danseur de claquettes rongé par la drogue et la rage de vivre. Un premier film musical furieux et sauvage.
Au cœur des montagnes Appalaches, en Virginie Occidentale, où tout homme possède une arme et de quoi distiller de l’alcool de contrebande, vit une légende : Jesco White. De sa jeunesse trempée dans les effluves d’essence en passant par de nombreux séjours en maison de redressement ou en hôpital psychiatrique, la vie tumultueuse et incandescente de Jesco se consumait dangereusement. Pour le sauver, son père tente de lui apprendre au moins une chose dans la vie : la danse ou plutôt une version frénétique de claquettes sur de la musique country... Violent et controversé, à la fois trash et ultrasensible, un premier long-métrage coup-de-poing qui a remporté le Grand Prix du festival de Dinard 2009, où l'on retrouve Carrie Fisher (ex-Princesse Leia de "La Guerre des étoiles").
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" Jesco White existe. Né en 1956, il est fils du danseur de claquettes Donald Ray, qui fut assassiné par deux ivrognes. Ce film évoque sa
" Jesco White existe. Né en 1956, il est fils du danseur de claquettes Donald Ray, qui fut assassiné par deux ivrognes. Ce film évoque sa vie. Et d'abord une enfance obsédée par les paradis artificiels (dès 6 ans, le môme n'a de cesse de se coller sous le nez un mouchoir imbibé d'essence), rythmée par des séjours en maison de redressement (crâne de skinhead, visage tuméfié par les brimades).
Censé remettre ses pensionnaires sur le droit chemin, ce bagne pour culottes courtes a pour effet de les rendre pires. Jesco multiplie les rêves vaporeux et aggrave son casier judiciaire de délinquant. Il tâte aussi de l'asile psychiatrique.
Surmontant sa dépression chronique et ses pulsions toxicomanes, il chausse les groles de son père et entame à son tour une carrière de pantin trépidant, faisant son numéro de tap dance de ville en ville, de bar en bar, accompagné par un joueur de banjo ; tombe amoureux d'une femme qu'il s'apprêtait à détrousser, qui plaque mari et marmots pour vivre avec lui dans un mobile home.
Oscillant entre ses démons, son idylle orageuse avec la blonde pulpeuse, et un désir de venger la mort de son père, il croit accomplir sa mission justicière en hallucinations... A cet instant, le film s'éloigne du vrai pour exacerber des images cauchemardesques.
White Lightnin' explore l'Amérique des Appalaches, en Virginie, fief d'une musique country associée à un décor ténébreux et menaçant. Bercé par les prédications mystiques de son héros qui sculpte à la pyrogravure des tablettes où Jésus côtoie des chevaliers justiciers, le film baigne dans une atmosphère religieuse, une mythologie morbide mêlant extases (divine ou psychédélique) et rédemption christique par le crime.
Ce trip gothique nous plonge dans le crâne du défoncé qui, de bouffées délirantes en chants de la Bible, s'obstine à s'imposer comme un homme bon. Ses pertes de conscience, la fragmentation de sa mémoire sont rendues par une succession de plans noirs entre chaque séquence. Un parti pris formel avec voix off, images en noir et blanc, granuleuses, qui ne sont pas sans évoquer les photographies de Walker Evans. Saturé de country folk, de honky tonk, de rockabilly, le son égrène quelques morceaux d'Hasil Adkins."
"... Que peut-on espérer quand les bons moments de la vie se résument à une petite soirée entre amis à vider quelques chargeurs sur des bo
"... Que peut-on espérer quand les bons moments de la vie se résument à une petite soirée entre amis à vider quelques chargeurs sur des bouteilles de bière juste après les avoir sifflées ? Réponse : un bon personnage de fiction. Du coup, Dominic Murphy a eu l’idée saugrenue et passionnante d’imaginer un autre destin, presque conforme, à celui du vrai Jesco White dans un film qui carbure à la drogue dure. Chaque plan est en effet une hallucination tantôt ultraréaliste, tantôt déjantée, et il devient peu à peu impossible de discerner les contours de la réalité et ceux de la bouffée délirante.
Pour corser un peu l’addition, le cinéaste n’a pas mégoté sur la musique. Un torrent de décibels que l’on doit à Black Rebel Motorcycle Club, les Ozark Mountain Daredevils ou Nick Zinner, mais surtout à Hasil Adkins, vieux fou né et mort dans le même Boone County où se déroule l’action de White Lightnin’..."
" Un premier long-métrage impressionant, dont les partis pris esthétiques spectaculaires mêlent adroitement souvenirs, hallucinations et c
" On imagine Fred Astaire propulsé dans Requiem for a dream, et on se fera une idée de la cauchemardesque transe audiovisuelle que propose
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