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Emmanuèle Bernheim et Alain Cavalier sont amies depuis trente ans. La romancière a écrit "Tout s’est bien passé" où elle raconte comment son père lui a demandé « d’en finir » à la suite d’un accident cardio-vasculaire. Le tournage de l'adaptation du film doit être repoussé jusqu’au printemps quand elle apprend qu'elle est atteinte d'un cancer.
Une voix masculine décrit avec une précision impitoyable le parcours physique et mental d’un homme se retrouvant à la rue. Derrière la dureté des mots, on devine l’empathie de celui qui est déjà passé par là. À l’image, les rues de Paris, les passants, les bancs, les recoins sombres où l’on pourrait peut-être s’abriter, le temps d’une nuit.
En réponse à une exposition Miró organisée par le pouvoir franquiste, un contre-événement s'organise. Portabella, qui doit filmer une performance du peintre catalan, fait sa connaissance et quatre films vont naître de leur complicité. Peu avant, Portabella avait signé "Aidez l'Espagne", un appel au secours composé d'images d'archives et de dessins du maître.
Sept séquences signées par les auteurs les plus en vue du cinéma français des années 60. Pour apporter soutien au peuple Vietnamien en lutte contre les États-Unis en cette année 1967. Objectif : non pas de réaliser un documentaire sur le Vietnam, mais d’ouvrir une réflexion sur cette guerre impérialiste et de provoquer une prise de conscience de l'opinion publique française.
Au cœur du Swinging London de 1968, au croisement de la Beat Generation de Ginsberg, des Black Panthers et de la contre-culture pop, trois jeunes anglais, horrifiés par la photo d’un enfant vietnamien blessé, essaient de comprendre la spirale de la violence de la guerre du Viêt Nam et de surmonter leur sensation d’impuissance…
L'homme à la caméra sillonne Odessa avec son appareil. Il filme la vie quotidienne et saisit le rythme de la ville. D'une grande richesse formelle et plaçant le montage au centre, L'Homme à la caméra est le film fondateur du ciné-œil.
Une rencontre entre danse et cinéma. Un documentaire expérimental, tourné sur une période de dix ans, explorant le travail, les mouvements et l'imaginaire de Kô Murobushi, accompagnant sa danse de projections et de vibrations envoûtantes.
Alors qu’il est malade d’un cancer, mon père m’annonce qu’il s’est programmé sa mort depuis longtemps. Voix et photographies s’entrechoquent pour essayer de faire sens. Une vision intime du deuil, une lettre adressée à un père décédé. Par la réalisatrice de "Les équilibristes" et "Lame de fond". Prix Qualité du Centre National du cinéma (2012).
"Bab Sebta" est une suite de reconstitutions de situations observées à Ceuta, enclave espagnole sur le sol marocain. Ce lieu est le théâtre d’un trafic de biens manufacturés et vendus au rabais. Des milliers de personnes y travaillent chaque jour.
Fukushima_Camera est un ensemble de trois films consacrés aux images de la catastrophe de 2011, filmées notamment par l'industrie nucléaire japonaise. Philippe Rouy interroge ce que l'on peut voir, ce que l'on veut voir, ce que l'on nous montre et comment nous le montre-t-on.
Portrait de New-York et de ses habitants, frappés par l'ouragan Sandy. Une méditation sur l'aliénation urbaine et la déconnexion personnelle dans l'œil du cyclone, par le réalisateur de Mobile Homes .
Promeneurs et travailleurs des terrils du Nord de la France et des falaises de craie d'Angleterre parcourent un paysage friable. Le noir et blanc 16 mm et le travail sonore naviguent de lanière ludique entre mémoire sociale, onirisme et abstraction.
Los Angeles, la nuit.De jeunes gens rapportent les souvenirs d’une ville étrangère – Téhéran – dans une langue qui n’est pas la leur, comme possédés par l’esprit d’Iraniens exilés. Leurs corps devenus hybrides, hôtes dans les deux sens du terme, évoluent dans un univers rendu irréel par la présence fantomatique d’un autre espace-temps.
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