Dans sa dernière œuvre, le réalisateur Abbas Kiarostami a choisi une vingtaine de photographies tirées de sa collection personnelles. À l'aide d'outils numériques, il a animé ces clichées, ressuscitant ainsi des fragments du passé.
Los Angeles, la nuit.De jeunes gens rapportent les souvenirs d’une ville étrangère – Téhéran – dans une langue qui n’est pas la leur, comme possédés par l’esprit d’Iraniens exilés. Leurs corps devenus hybrides, hôtes dans les deux sens du terme, évoluent dans un univers rendu irréel par la présence fantomatique d’un autre espace-temps.
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