Arlanger, un armateur, est persuadé de trouver des gisements de radium dans une île de l'océan Antarctique. Il affrète un navire dans ce but. L'équipage, ayant atteint l'endroit, y découvre une jeune femme qui vit avec son mari à moitié fou et son enfant.
Gabriel un garçon de 18 ans, vole de l'argent dans la caisse de son patron. Pris de remords, il tente de se suicider et se retrouve à l'hôpital. Les trois ex-femmes de son père, parti en voyage, apprennent la nouvelle et lui rendent visite...
Vidocq, le plus célèbre des bandits, est accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis. Condamné aux travaux forcés, il fait une nouvelle fois faux bond à la police, décidé à retrouver les véritables coupables du meurtre .
Sur la ligne des chemins de fer Paris-Le Havre, il n'y a qu'eux deux : Jacques Lantier, conducteur de train et Lison sa locomotive. Jusqu'à ce qu'il rencontre Séverine, la femme du sous-chef de gare impliquée dans une affaire de meurtre. D'après le célèbre roman de Zola, un grand classique du duo Renoir/Gabin.
L'honnête commerçant Victor Agardanne mène une double vie. La nuit, l'homme apprécié de tous est en réalité un redoutable chef de bande. Sa boutique sert de couverture au recel du butin des cambriolages perpétrés par son gang. Le jour où Victor élimine un de ses complices, qui s'apprêtait à le faire chanter, il n'hésite pas à diriger les soupçons sur son voisin.
"T'as de beaux yeux, tu sais..." Et Jean, le déserteur, enlace Nelly, sur le pavé brumeux du Havre. Est-il enfin sauvé ? Prévert au scénario, Carné à la mise en scène, Schuftan à la lumière (il venait de signer "Metropolis" de Fritz Lang), un couple electrique (Gabin/Morgan) et des seconds rôles hallucinés... "Le Quai des brumes" n'a pas usurpé son titre de classique de légende.
S'engageant dans la nouvelle armée populaire, des Marseillais partent à Paris combattre les forces réactionnaires. Sur la route, ils apprennent une chanson qui circule sur le front, la font leur et la chantent : on l'appellera "La Marseillaise". Deux ans après le Front populaire, Renoir filme la chute de la monarchie dans même esprit que sa "Règle du jeu", où "tout le monde a ses raisons"...
_TITLE