Un film musical sans acteur ni dialogue, tourné au Cambodge, et dont le scénario est constitué d'une suite symphonique du compositeur français Étienne Perruchon, intitulée "Dogora". Un voyage fantasmagorique où les images se mêlent à la musique pour former un documentaire unique en son genre, qui ne dit rien pour mieux laisser le spectateur profiter de la beauté visuelle et sonore.
Il reste quelques temps à ses habitants pour débarrasser et quitter le White building, l’un des derniers bâtiments modernistes de Phnom Penh, réinvesti par une communauté d’artistes et leurs familles, après avoir été déserté en avril 1975 lors de la prise du pouvoir par les Khmers Rouges et la déportation des habitants de la capitale.
"La France est notre patrie" est l’histoire d’une rencontre manquée entre deux cultures, deux sensibilités, deux imaginaires. Une rencontre qui a débouché sur une colonisation non exempte de brutalité alors qu’elle aurait pu éviter les guerres, le chaos et la destruction. Ce film, composé d’images d’archives, fait résonner à l’infini cette idée que "la France est notre patrie".
En juillet 2010, Duch fut le premier dirigeant khmer à comparaître devant une cour de justice pénale internationale, qui le condamna à 35 ans de prison. Alors que Duch attend son procès en appel, Rithy Panh l’a longuement interrogé et a recueilli sa parole nue, dans l’isolement d’un tête-à-tête. Parallèlement, il la met en perspective avec des images d’archives et des témoignages de survivants.
Images perdues d'un bonheur familial éphémère, avant la longue tragédie... Dans ce troisième volet d'une trilogie documentaire sur le génocide cambodgien, Rithy Panh fait revivre son enfance et sa famille détruites par les Khmers rouges à travers des figurines de terre cuite. L'évocation poignante et sobre d'un crime de masse qui n'a pas laissé d'images.
Le cinéma cambodgien, né en 1960, a vu son ascension stoppée brutalement en 1975 par l'arrivée au pouvoir des Khmers Rouges. "Le Sommeil d'or" filme la parole de quelques survivants et tente de réveiller l'esprit de ce cinéma oublié.
_TITLE