Après avoir obtenu son diplôme de Maîtrise, Hugo passe ses journées à reposer son cerveau en compagnie de Luisa, la femme de ménage, avec laquelle il joue au chat et à la souris. Pour éviter que sa raison ne s'assoupisse, Hugo exerce sa veine lyrique en composant avec son ami Manuel des chansons sur leur quartier.
Henri est en pleine crise de la cinquantaine. À l’heure où il fait le bilan critique de sa vie, de toutes les femmes qu’il n’aura plus, des voitures qu’il ne conduira pas, un énorme chien mal élevé et obsédé décide de s’installer dans la maison, pour son plus grand bonheur mais au grand dam du reste de la famille...
L'Idiot, également surnommé le Prince, cinéaste vieillissant et qui fut jadis très en vogue, en est réduit à réaliser des travaux sur commande. De cette manière, il lui arrive de rencontrer les individus les plus louches. Il doit ainsi finir un film pour un homme qui ne sait pas bien ce qu'il veut... Prix Louis Delluc en 1987.
Maria de Medeiros réalise un documentaire hommage sur Micheline Presle. Cette dernière lui confie avoir tourné pendant la guerre un film qu'elle n'a jamais vu, de Luis Aramchek. Or ce film et ce réalisateur sont inconnus, et Maria de Medeiros, aidée par deux collaborateurs, se lance sur leurs traces. Elle retrouve une bande annonce d'un autre film du même réalisateur, Hitler à Hollywood...
Franky est un acteur de seconde zone en pleine dépression. Arsène, son manager, croit en son potentiel de star et l'embarque sur les routes d'une Europe improbable, à la recherche d'un cinéaste mythique, direction le cercle polaire. Une odyssée « mélancomique » entre vitamines et somnifères, rock'n roll et femmes fatales.
L'auteur des "Particules élémentaires" est enlevé en plein jour. Le voilà séquestré dans une maison mais faisant connaissance avec ses ravisseurs et imposant un rythme bien personnel fait de pauses clopes très régulières et de conversations allant des constructions de Le Corbusier aux techniques de Free fight. Entre documentaire et de fiction, un film ouvert à tous les vents de l'inattendu.
Morgan est un artiste. Anti-conformiste jusqu'à flirter avec la folie. Lorsque sa femme lui annonce qu'elle va le quitter, il décide, pour la reconquérir, de s'habiller... en gorille, puisque ces animaux peuplent son oeuvre et son imaginaire. Une fable (corrosive) qui illustre le voeu du cinéaste : " Observer les hommes, méditer, et construire avec les personnages un rapport poétique..."
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