Sous la dictature de Ben Ali, un homme est enlevé, torturé, tué, puis disparaît sans jamais avoir été retrouvé. Il revient nous parler trente ans plus tard. En faisant sienne la question de sa propre mère : Où avez-vous déposé le corps de mon fils ?
Tunis. Une ouvrière est injustement condamnée pour adultère. À sa sortie de prison, elle tente de retrouver son fils, disparu dans le monde de la nuit.
5 jours, c’est le temps qu’il reste avant que le divorce entre Noura et Jamel, un détenu récidiviste, ne soit prononcé. Noura, qui rêve de liberté, pourra alors vivre pleinement avec son amant Lassad. Mais Jamel est relâché plus tôt que prévu et la loi tunisienne punit sévèrement l’adultère : Noura va alors devoir jongler entre son travail, ses enfants, son mari, son amant, et défier la justice...
"Décembre 2010 : la révolution éclate en Tunisie, le pays d'origine de mon père. Souffrant du trouble bipolaire, je traverse au même moment un épisode maniaque d'une telle intensité qu'il me laisse presque entièrement amnésique."
Alors que le printemps arabe résonne jusqu'au cœur de Paris, et malgré ses origines tunisiennes, Marwann a d'autres problèmes à gérer : ceux d'un adolescent qui rêve d'être populaire à l'école, d'attirer l'attention de la belle Sygrid et d'échapper à la pression parentale. Quand il se retrouve malgré lui en une de Libération, il devient du jour au lendemain le symbole de la Révolution de Jasmin...
Entièrement construit à partir des images amateurs des manifestants des Printemps Arabes, "The Uprising" raconte une révolution imaginaire composée de, inspirée par, et rendant hommage aux révolutions réelles. C’est une immersion, à la première personne, dans un moment fragile et irremplaçable où la vie cesse d’être une prison, et tout redevient possible.
Le destin de deux jeunes filles, Zaineb et Aïcha, symboles de la Révolution et de l’avenir de la Tunisie. Toutes deux se battent pour leur indépendance, pour gagner leur liberté. Toutes deux luttent contre les carcans religieux et culturels établis par une société archaïque. Une société qui, alors que le pays est en émoi, hésite encore entre modernité et traditionalisme.
Le double combat de Nadia El Fani contre les islamistes et contre son cancer. Un film sur la liberté d’expression, sur les combats artistiques, créatifs et politiques plus que jamais nécessaires dans un pays aux prises avec certaines tendances obscurantistes. Un film pour illustrer la maxime intemporelle de Victor Hugo : "ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent".
Quelques mois avant les printemps arabes, Nadia El Fani décide de filmer les Tunisiens durant le ramadan et d'interroger leur rapport à l'Islam. Quand l'Histoire s'accélère, la chute de Ben Ali laisse espérer une nouvelle constitution, laïque cette fois. La réalisatrice filme l'arrivée du débat sur la place publique.
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