"C’est toi que j’attendais" nous plonge dans l’intimité de couples qui souhaitent adopter un enfant et attendent impatiemment l’appel qui fera basculer leurs vies. Des parcours riches en émotion qui nous interrogent sur la quête d’identité et sur l'amour.
Iels s’appellent, Anne-Charlotte, Joohee, Céline, Niyongira, Mathieu. Iels ont entre 25 et 52 ans, sont originaires du Brésil, du Sri Lanka, du Rwanda, de Corée du Sud ou d’Australie. Iels partagent une identité : celle de personnes adoptées.
Aujourd’hui, ils ont 25 ans et finissent leurs études. Tous, lorsqu’ils étaient enfants, devaient fouiller, pour survivre, dans la décharge « à ciel ouvert» de Phnom-Penh, au Cambodge. C’est là que Christian et Marie-France, un couple de voyageurs français, les rencontrent, il y a plus de vingt ans. Ils décident alors de se battre pour sortir ces enfants de cet enfer.
Née en Corée du Sud et adoptée à l’âge de 4 ans, Sophie Bredier a changé de nom et a perdu sa langue maternelle. Elle se sent de culture et d’identité française. Ce n’est que dans le regard des autres qu’elle perçoit sa différente. Lorsqu’elle tombe enceinte, Sophie s’interroge sur la culture à transmettre à son enfant. Son film est une quête de cette identité - la sienne et celle de son enfant.
"Je ne suis jamais retournée en Corée. Depuis l’âge de quatre ans, mon horizon est ici en France. De là-bas, il ne me reste plus rien. Quelques souvenirs et ces marques sur la peau…" En suivant l’itinéraire tracé par ses marques corporelles, Sophie Bredier entreprend une quête de ses souvenirs et, de rencontre en rencontre, parvient peu à peu à reconstituer le puzzle de son passé coréen.
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