Dans le bois de Vincennes, il existait une université révolutionnaire. Les fils de bonne famille pouvaient s'instruire aux côtés d'étudiants du monde entier, on expérimentait beaucoup de choses impensables pour un pouvoir gaulliste à bout de souffle. "La forêt pensante" devient une référence mélangeant militantisme et apprentissage. Que reste-t-il de ces douze années bouillonnantes ?
Bercés par le récit d’un vieil homme érudit, des enfants d’aujourd’hui se retrouvent transportés au Moyen Âge. Les garçons sont des rois, des moines et des chevaliers. Les filles sont des conquérantes, des savantes, des héroïnes qui leur tiennent tête, dans un Moyen Âge méconnu, qui ne cesse de les émanciper jusqu’à ce qu’il ne tombe en décadence.
Dans une cité du sud d’Alger, au milieu des années 1990, Djaber et Yamina sont voisins mais ne se connaissent pas. Pour l’un comme pour l’autre, il est si difficile de se rencontrer entre filles et garçons qu’ils ont presque cessé d’y croire. En quelques jours pourtant ce qui n’était jusque là qu’une violence sourde et lointaine éclate devant eux, modifiant à jamais leurs destins.
Un semestre au campus. Le plus célèbre des documentaristes américains pose sa caméra dans la plus prestigieuse université publique américaine. Un accès, par le cinéma, au débat sur l'avenir de l'enseignement supérieur aux États-Unis.
En 1974, au cœur de la révolution culturelle chinoise, un garçon de 10 ans observe le monde des adultes et n’y comprend pas grand-chose. La rencontre avec un meurtrier en fuite le pousse au secret et au mensonge. Cette confrontation signera la perte de son innocence.
«Les films d’alertes et catastrophistes ont été tournés (...), maintenant il faut montrer qu’il existe des solutions, faire entendre les réflexions des paysans, des philosophes et économistes qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s’est embourbé dans la crise écologique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives.» Coline Serreau
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