L’œil du chien dresse le portrait de la réalisatrice et de sa grand-mère. Voyant la maladie manger le visage de celle qui l'a élevée, Laure Portier la filme, se préparant à la voir disparaître. Pour se préparer à l'inévitable, toutes deux tentent de renforcer leurs liens, dans une tendresse partagée.
Artiste peintre, Flore est atteinte de la maladie d'Alzheimer depuis plusieurs années. Elle a été "enfermée" successivement dans deux institutions. Les traitements l'avaient rendue aphasique, muette, elle ne savait plus ni marcher, ni manger, ni sourire.
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