Une voix masculine décrit avec une précision impitoyable le parcours physique et mental d’un homme se retrouvant à la rue. Derrière la dureté des mots, on devine l’empathie de celui qui est déjà passé par là. À l’image, les rues de Paris, les passants, les bancs, les recoins sombres où l’on pourrait peut-être s’abriter, le temps d’une nuit.
Un film épistolaire. Les monologues de quatre personnages distincts s'entremêlent à travers des lettres et des textes intimes. Confidences en voix-off, pendant que défilent des images d'archives tournées en super 8 couleur et 16 millimètres noir et blanc. Présenté au Festival de Venise 2013, un court-métrage splendide de l'auteur de "Tabou" et "Ce cher mois d'août".
_TITLE