Travailler et perdre son travail. Marcher, arriver, se saluer, se connecter ou chercher la connexion. D’Argentine au Mozambique, du Mozambique aux Philippines, l’errance de quelques jeunes gens pour lesquelles certaines choses semblent totalement égales. Dans cette quête sans hâte, quelque chose du mystère, de la poésie qui nous réunit tous, et pas seulement les êtres humains, va être dévoilé.
Une petite marchande tente de vendre des allumettes, dans une grande ville, en plein hiver. N'y parvenant pas, pour se réchauffer un peu, elle finit par brûler toutes les allumettes. Ces instants de chaleur, volés à la morsure du froid, sont accompagnés par des visions heureuses qui culminent avec l'apparition de sa défunte grand-mère, «la seule personne qui avait été bonne pour elle».
À 14 ans, Serginho doit être le moteur du foyer familial quitté par son père et délaissé par sa mère. À peine adolescent, il doit, seul, assumer des responsabilités d’adulte. Le manque d’entourage affectif familial crée en lui une confusion sur ce qu’il est. Sans comprendre ses propres désirs, il cherche à combler ses carences auprès de son professeur.
Le jour de son licenciement, qui est aussi celui de son anniversaire, Guillaume fait la connaissance de Tom, son remplaçant... Deuxième court-métrage de Sylvain Dieuaide, par ailleurs acteur, notamment dans "Marguerite", "Maryline", ou encore dans la série Engrenages.
Thies est agent immobilier, dans le quartier branché de Neukölln, à Berlin. Il oppose chaque semaine son refus à quantité de dossiers de location. Lors d'une visite, il rencontre Bruno et sa sœur Sonja, venus d'Europe de l'est. Il décide de les loger dans un appartement vacant, à l'abri des regards, et entame une liaison avec Bruno. Peu à peu, il entre dans le secret des deux exilés.
À la mort de son frère jumeau, Willy, 50 ans, quitte pour la première fois ses parents pour s’installer dans le village voisin. « À Caudebec, j’irai. Un appartement, j’en aurai un. Un scooter, j’en aurai un. Des copains, j’en aurai. Et j’vous emmerde! ». Inadapté, Willy part trouver sa place dans un monde qu’il ne connaît pas.
Scandé par l’exclamation « Terre ! Terre ! » et nourri par le "Manifeste anthropophage" d’Oswald de Andrade (1928), ce film est une évocation fiévreuse de l’histoire coloniale du sertão brésilien. Sélection officielle Cinéma du Réel 2016. [Film en version originale avec sous-titres anglais]
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