Tourné dans un Centre éducatif fermé, "Le Cri est toujours le début d’un chant " accompagne neuf garçons dont la loi empêche de montrer le visage. Lorsque ces dangereux "délinquants" se fabriquent des masques afin de pouvoir prendre la parole dans un film, ils se révèlent doux, drôles, poètes ou philosophes et offrent une réflexion profonde sur la justice et l’incarcération des mineurs.
Pas simple de se construire en tant que garçon à Zemun, en Serbie. La présence de la culture des gangs et des valeurs patriarcales font peser une pression sur les épaules des adolescents, qui doivent cacher leurs émotions à une période où celles-ci bouillonnent. Devant la caméra des réalisateurs, ils s'ouvrent, un peu...
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