À 16-18 ans, si on a de la chance, on est au lycée. Ici on est à Ivry et on discute entre les cours, même parfois pendant les cours. Assis dans les couloirs, dehors sur un banc ou sur un parapet avec vue sur la ville, les jeunes gens dialoguent.
Nuit après nuit, Kye, Tobie, Paul, Kim et Tattoo errent dans le labyrinthe des avenues et des ruelles de Montréal. Ils se soutiennent les uns les autres et la drogue les accompagne tous. C’est une échappatoire et, en même temps, ce qui les empêche de s’en sortir. Kye, la plus jeune, rêve parfois d’un ailleurs.
Tourné dans un Centre éducatif fermé, "Le Cri est toujours le début d’un chant " accompagne neuf garçons dont la loi empêche de montrer le visage. Lorsque ces dangereux "délinquants" se fabriquent des masques afin de pouvoir prendre la parole dans un film, ils se révèlent doux, drôles, poètes ou philosophes et offrent une réflexion profonde sur la justice et l’incarcération des mineurs.
À 9 ans, Belinda vit en foyer avec sa sœur. À 16 ans, elle s’apprête à assister au baptême de son neveu et envisage de devenir mécanicienne, mais elle doit d'abord aider sa mère, qui va partir « en cure ». Son père, alors emprisonné, ne peut assister à la cérémonie. À 23 ans, elle s'apprête à se marier avec son fiancé, sur le point d'être libéré...
Un an après la mort d’Alton Sterling, une chronique de la communauté Afro-américaine de Baton Rouge en Louisiane, durant l’été 2017, quand une série de meurtres violents agite le pays. Une réflexion sur la question raciale, un portait intime de celles et ceux qui luttent pour la justice, la dignité et la survie dans un pays qui les maintient à la marge.
Un été sur une île de loisirs en région parisienne. Les vigiles et les enfants jouent au chat et à la souris, les adolescents testent leurs limites, les vieux se rappellent le temps où le lieu était sauvage... L'exploration d'un royaume de l'enfance où les générations et les classes sociales se croisent.
Pas simple de se construire en tant que garçon à Zemun, en Serbie. La présence de la culture des gangs et des valeurs patriarcales font peser une pression sur les épaules des adolescents, qui doivent cacher leurs émotions à une période où celles-ci bouillonnent. Devant la caméra des réalisateurs, ils s'ouvrent, un peu...
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