Les Rascals, une bande de jeunes de banlieue, profite de la vie insouciante des années 80. Mais alors que l’extrême droite gagne du terrain dans tout le pays, la bande d’amis est prise dans un engrenage. C’est la fin de l’innocence…
Stéphane, tout juste arrivé de Cherbourg, intègre la Brigade Anti-Criminalité de Montfermeil, dans le 93. Il fait la rencontre de ses nouveaux coéquipiers, Chris et Gwada, deux "Bacqueux" d’expérience. Il découvre rapidement les tensions entre les différents groupes du quartier. Alors qu’ils se trouvent débordés lors d’une interpellation, un drone filme leurs moindres faits et gestes...
Placé dans une famille d’accueil, Marco, 11 ans, fugue pour retrouver le camp gitan qui l’a vu naître. Avec son cousin le nain Tony, il rêve de faire fortune avec les combats de coqs. En attendant, il fait les quatre cents coups avec ses amis Coyote et Rachitique. Très vite, le trio inconscient passe du vol de scooter au cambriolage… Marco ne souhaite qu’une chose : trouver sa place.
Marseille, l’été. Une bande d’adolescents issus des quartiers populaires passe ses après-midis sur une plateforme de béton près de la corniche. Ils paradent, parlent fort, se baignent et sautent des rochers, du plus haut possible. Ils sont ici les rois.
Marieme vit ses 16 ans comme une succession d’interdits. La censure du quartier, la loi des garçons, l’impasse de l’école. Sa rencontre avec trois filles affranchies change tout. Elles dansent, elles se battent, elles parlent fort, elles rient de tout. Marieme devient Vic et entre dans la bande, pour vivre sa jeunesse.
Sofiane vit dans une cité de banlieue parisienne. Violent, il essaie d’être comme sa bande d’amis. Pourtant, Sofiane est attiré par les garçons. Homophobe le jour, homosexuel la nuit, Il incarne par ses contradictions le désarroi d'une jeunesse désœuvrée et sans repères, vivant renfermée sur elle-même.
La banlieue brûle. Bavures policières, jeunes en révolte... Kassovitz filme dans un noir et blanc stylisé la pression insoutenable qui couve, et explose - dans les rues, dans les corps et dans les mots. "Un film contre les flics", affirmait le réalisateur, provocateur. Un film-choc qui révéla Vincent Cassel.
Cités en feu. Le cinéaste cite avec colère l'article 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme : "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."
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