Un film poème en 18 vagues, comme autant de scènes pour décrire Paris et ses paysages urbains traversés par un "jeune mineur étranger isolé", les attentats, les roses blanches, l'état d'urgence, le bleu-blanc-rouge, l'océan atlantique et ses traversées, les volcans, la beat-box, la révolte, la colère, la violence d’État, un chant révolutionnaire, le silence, et la joie… Rien que la joie.
À Athènes, le modeste appartement d’Amir, un immigré iranien, est devenu un lieu de transit pour des migrants tels que lui. Tous espèrent rejoindre d’autres pays occidentaux et attendent, coincés là, chez Amir, dans l’attente de papiers, de contacts et du passeur à qui ils confieront peut-être leur destin...
Un matin comme les autres pour un huissier chargé d'opérer une saisie dans une cité de banlieue, sauf que c'est l'anniversaire du 11 septembre, et qu'il se retrouve face à un père et son fils qui le prennent en otage. Trois hommes bloqués pendant 24 heures en haut d'une tour HLM cernée par le GIGN qui les prend pour des terroristes. Trois hommes qui se combattent mais condamnés à se comprendre.
Aziz, Sidiqi, Housine et Younes nous emmènent dans leurs périples d'immigrants. Du foyer afghan à marocain, en passant par les rues d'Istanbul, nous voyageons avec eux dans ces villes non-lieux, grandes comme des pays entiers. C’est l’histoire d’une Europe. C’est une histoire d’exil.
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