L’œil du chien dresse le portrait de la réalisatrice et de sa grand-mère. Voyant la maladie manger le visage de celle qui l'a élevée, Laure Portier la filme, se préparant à la voir disparaître. Pour se préparer à l'inévitable, toutes deux tentent de renforcer leurs liens, dans une tendresse partagée.
Artiste peintre, Flore est atteinte de la maladie d'Alzheimer depuis plusieurs années. Elle a été "enfermée" successivement dans deux institutions. Les traitements l'avaient rendue aphasique, muette, elle ne savait plus ni marcher, ni manger, ni sourire.
Alice, quatre-vingt-huit ans, vit seule chez elle depuis la mort de son mari. Elle a décidé de rester dans sa maison et va demander à son voisin de la filmer dans ce maintien à domicile. Tantôt drôle, tantôt grave, la vieille femme en fin de vie livre ses pensées et ses réflexions face à la caméra. Ce film a obtenu une mention du Jury des Jeunes au Festival Cinéma du Réel 2015.
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