Pendant les émeutes de 2005, quatre collégiens de banlieue entendent parler d'une vieille légende urbaine : celle de Paupaul, le violeur des bois, qui s'attaquerait aux jeunes des quartiers pauvres pour les tenir éloignés des quartiers riches...
Jean-René, émigré et ancien ouvrier, raconte son histoire à sa fille. Son récit nous dévoile des rêves et des douleurs mystérieuses qui trouvent leurs racines dans les blessures de l'histoire coloniale française.
S’il ne s’était pas enfoncé si loin en jouant dans la forêt, Alex, 6 ans, n’aurait sans doute gardé qu’un souvenir flou des mystérieuses patrouilles que menait le groupuscule réactionnaire de son père. Mais ce matin-là, tout est devenu clair.
Ce film est une anthologie sur la colonisation africaine à la fin du 19e siècle. Il est découpé en cinq récits qui mettent en scène un roi perturbé, un pygmée travaillant dans un hôtel de luxe, un homme d'affaires ruiné, un porteur égaré et un jeune déserteur. Nommé aux Césars 2020 dans la catégorie meilleur court-métrage d'animation.
Une évocation de la lutte menée par les Black Panthers dans l'Amérique des années 1960 et 1970 .
La vallée de l'Okanagan, au sud-ouest du Canada, accueille de riches touristes en quête de dépaysement. Au pied des luxueuses villas, les ouvriers agricoles s'activent. Pour la plupart des immigrés Sud Américains, à qui l'on confie les tâches les plus pénibles et ingrates.
À Chicago dans les années 60, deux génies de la soul, James Brown et Salomon Burke patientent en coulisses avant de donner un concert au Regal Theater. Dans une Amérique raciste, ils espèrent que leur musique fera changer les choses.
Dans un village anglais où règnent des tensions raciales, la vie de Hannah, 11 ans, est bouleversée quand elle rencontre un garçon originaire d'un monde mystérieux et interdit, coupé du reste de la communauté. Un court-métrage présenté en compétition au festival de Cannes 2015.
Ce montage de blogs vidéo recueillis de 2009 à 2011 tisse un récit collectif diffracté et contradictoire. Bientôt les « FAITS » – mot martelé par chacun dans un équivalent contemporain du chœur antique – s’effacent sous le gribouillis de la rumeur, de l’opinion, de la mise en scène de soi par les locuteurs devant leur webcam.
Fantaisie, adolescence, apprentissages sexuels... Six courts-métrages remarqués et primés qui ont défini l'univers de Pascal-Alex Vincent. Des films joyeux et décomplexés, qui se placent esthétiquement dans la filiation des oeuvres que le jeune cinéaste affectionne : l'anime japonais, les comédies musicales populaires de Bollywood, les portraits ambigus de la jeunesse façon Gus Van Sant.
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