En plongeant dans les archives photographiques et le journal que son père a tenu pendant son service militaire dans le Sahara occidental en 1964, alors colonie espagnole, la cinéaste retrouve les lieux rêvés et idéalisés de son paradis perdu. En sélection officielle, Festival Cinéma du réel 2015. réel 2015.
Alice, quatre-vingt-huit ans, vit seule chez elle depuis la mort de son mari. Elle a décidé de rester dans sa maison et va demander à son voisin de la filmer dans ce maintien à domicile. Tantôt drôle, tantôt grave, la vieille femme en fin de vie livre ses pensées et ses réflexions face à la caméra. Ce film a obtenu une mention du Jury des Jeunes au Festival Cinéma du Réel 2015.
En rupture avec sa galeriste française, l'artiste peintre Yassine Mekhnache, dit Yaze, atterrit à New York pour tenter d'y monter sa première exposition. Le jeune artiste se confronte à ses propres doutes autant qu'à l'épanouissement de sa pratique créative...
Le règlement de sécurité, récité par cœur avant chaque descente dans la mine chinoise de Sunzhuang, n’empêche pas les extrêmes périls et les accidents, souvent mortels, que le réalisateur a filmé ici. À la surface, les femmes attendent ou pleurent leurs morts. Ce film a obtenu une mention spéciale du jury au Festival Cinéma du Réel 2015.
Le musicien Nicolas Frize s’installe dans une unité de production du groupe PSA, à la fois lieu et matière de sa prochaine composition. Le travail de l'artiste croise celui des ouvriers dans une création collective bientôt présentée au public.
Quand on pédale dans le yaourt, on fait du beurre. Proverbe bulgare. En suivant les vies entrecroisées d’un journaliste vedette, d’un ex-garde du corps devenu député, d’un chroniqueur mondain bling bling et d’un ex-dissident anticommuniste, le film nous projette dans la brutale et hallucinante réalité de la Bulgarie d’aujourd’hui.
Louis-Pierre Bougie, François-Xavier Marange et Denis Saint-Pierre sont tous trois artistes. Ils partagent le même atelier montréalais, jusqu’à ce que la maladie de l’un d’eux bouleverse leurs habitudes. Le cinéaste Bruno Baillargeon s’immisce dans leur monde et témoigne de leur amitié, de leur rapport particulier au temps et de leur sens de la liberté...
En 1928, sous l'impulsion réformatrice de Mustafa Kemal, le gouvernement turc renonce à l'alphabet arabe pour adopter l'alphabet latin. Enquête expérimentale et poétique, "La Révolution de l’alphabet" croise les souvenirs oubliés, voire refoulés, d’un épisode historique constitutif de l’identité turque et les événements récents du printemps 2013 à Istanbul.
A travers de nombreuses archives Jean-Gabriel Périot retrace l'histoire de la Rote Armee Fraktion ou Fraction Armée Rouge plus communément appelée "la bande à Baader", groupe terroriste révolutionnaire allemand des années 1970 fondé notamment par Andreas Baader et Ulrike Meinhof.
Aziz, Sidiqi, Housine et Younes nous emmènent dans leurs périples d'immigrants. Du foyer afghan à marocain, en passant par les rues d'Istanbul, nous voyageons avec eux dans ces villes non-lieux, grandes comme des pays entiers. C’est l’histoire d’une Europe. C’est une histoire d’exil.
"Voglio Dormire con Te" ("Je veux dormir avec toi") est un film privé, où cinq couples se mettent à nu pour partager leurs expériences les plus intimes, raconter ce qu’est l’amour aujourd’hui, quelles sont les déclinaisons qu’il offre et quels sont les compromis qu’il impose pour surmonter le risque de la solitude.
À Fortaleza, au Brésil, aimer, boire et chanter. Rentrer chez soi en bravant les chiens errants. Et photographier, jusqu’à ce que l’appareil en plastique acheté en 2013 ait rendu l’âme. Leornardo Mouramateus propose un montage photographique accompagnant les dérives et les déboires des fêtes de ses amis. Ce film a obtenu le Prix du court-métrage au Festival Cinéma du Réel 2015.
Saison après saison, la vie des personnes déplacées de Fukushima. Le confort économique que leur a apporté la centrale nucléaire a tourné au cauchemar. Véritables réfugiés dans leur propre pays, ces rescapés tentent de survivre et s'interrogent sur l'avenir de leur communauté...
En 2002, J.D. charge sa carabine, parcourt Grande-Synthe et assassine un jeune Maghrébin. Plus de dix ans après les faits, le film suit la route empruntée par le tueur et confronte la ville et ses métamorphoses à la voix de J.D., reconstituée d’après le dossier d’instruction de son procès. Ce film a reçu le Prix de L'institut français - Louis Marcorelles au Festival Cinéma du Réel 2015.
Un accueil de nuit. Des voix alcoolisées. Nous suivons un homme, à son invitation, dans les ruelles d'une vieille ville. Il parle de la rue, de l'alcool, des difficultés à tenir ses choix dans un contexte hostile, du film en train de se faire, de ses rêves. La parole est rythmée par la marche. Ce film a obtenu une mention du jury des bibliothèques au Festival Cinéma du Réel 2015.
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