Une anthologie de douze court-métrages pornographiques muets tournés entre 1905 et 1935. Véritables petites curiosités du patrimoine cinématographique, ces films étaient projetés dans les salles d’attente des maisons closes et les réalisateurs, parfois illustres, préféraient rester anonymes. Spontanéité et grâce naturaliste contribuent au charme et à l’humour de ce florilège.
En sept courts-métrages, des réalisateurs et des artistes parmi les plus visionnaires et provocateurs de leur génération font se rencontrer l’art, le cinéma et le sexe. La pornographie peut-elle alors relever du domaine de l’art ?
Deux libertins cyniques se lancent un défi : séduire une jeune fille, citadelle imprenable... L'auteur de "Et Dieu créa la femme" a transposé, avec Roger Vailland, le célèbre classique dans son propre monde sixties. Les riches vont skier, écoutent du jazz (Theolonius Monk, quand même) et Boris Vian traverse le film tel une ombre protectrice. Demeure le vice, toujours menacé par la vertu.
Driss, un jeune noir de dix neuf ans, tourne dans un film pornographique pour la première fois. Dans un hangar désaffecté transformé en plateau, le réalisateur manipule Driss et le pousse à violenter sa partenaire, Joana. Driss finit par s’oublier et crache sur le visage de la jeune femme. Après le tournage, Driss suit Joana dans Paris, il a quelque chose à lui dire...
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