Né le 25 avril 1947 à Belgrade, Goran Paskaljevic a été élevé chez
ses grands-parents après le divorce de ses parents. A 16 ans il
revient à Belgrade où, travaillant à la cinémathèque dont s’occupe son
père adoptif, il a l’occasion de voir beaucoup de films et d'apprécier
particulièrement ceux de Vittorio De Sica et les films du néo-réalisme italien.
En 1967, il abandonne ses études d'architecture pour suivre les
cours de l’académie de cinéma FAMU, à Prague, où il est condisciple de
Rajko Grlic, Srdjan Karanovic, Goran Markovic et Lordan Zafranovic, à
qui il sera relié dans ce qu’on appelle "L’Ecole de Prague". Son film de fin d’études, en 1971, est "Pan Hrstka", court métrage que la censure Tchécoslovaque
empêcha de participer au festival d’Oberhausen (Allemagne). Ses longs
métrages seront, par la suite, sélectionnés
dans des festivals internationaux. Les critiques distinguent Mes amours de 68 et Le Temps des miracles.
En 1992, la montée du nationalisme le
pousse à s'expatrier jusqu'en 1998, où il revient pour tourner Baril de poudre qui reçoit le prix du meilleur film to...
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Né le 25 avril 1947 à Belgrade, Goran Paskaljevic a été élevé chez
ses grands-parents après le divorce de ses parents. A 16 ans il
revient à Belgrade où, travaillant à la cinémathèque dont s’occupe son
père adoptif, il a l’occasion de voir beaucoup de films et d'apprécier
particulièrement ceux de Vittorio De Sica et les films du néo-réalisme italien.
En 1967, il abandonne ses études d'architecture pour suivre les
cours de l’académie de cinéma FAMU, à Prague, où il est condisciple de
Rajko Grlic, Srdjan Karanovic, Goran Markovic et Lordan Zafranovic, à
qui il sera relié dans ce qu’on appelle "L’Ecole de Prague".
Son film de fin d’études, en 1971, est "Pan Hrstka", court métrage que la censure Tchécoslovaque
empêcha de participer au festival d’Oberhausen (Allemagne). Ses longs
métrages seront, par la suite, sélectionnés
dans des festivals internationaux. Les critiques distinguent Mes amours de 68 et Le Temps des miracles.
En 1992, la montée du nationalisme le
pousse à s'expatrier jusqu'en 1998, où il revient pour tourner Baril de poudre qui reçoit le prix du meilleur film toutes catégories par la Critique
internationale à la Mostra de Venise. Mais son film est très peu
apprécié par les autorités serbes et il est obligé de fuir en France. Il tourne Mon cher ennemi en Irlande avant de pouvoir faire un nouveau film son pays.
En 2001, il fait
partie des cinq meilleurs metteurs en scène de l'année d'après
l'International Film Guide de Variety.
Fin 2007, le musée d'Art moderne de New York lui rend hommage dans une rétrospective qui présente l'ensemble de ses oeuvres.
> FILMOGRAPHIE
Le gardien de la plage en hiver - 1976
Le chien qui aimait les trains - 1977
…Et les jours passent - 1979
Traitement spécial - 1980
Twilight Time - 1982
Mes amours de 68 - 1984
Le temps des miracles - 1990
Tango argentino - 1992
L'Amérique des autres - 1995
Baril de poudre - 1998
Mon cher ennemi - 2001
Songe d'une nuit d'hiver - 2004 (Grand prix du jury à San Sebastian en 2004)
Les Optimistes - 2006 (Festival de Toronto)
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