Il devient au cinéma une figure remarquée et, après quelques années, il est régulièrement nommé comme meilleur "acteur" européen pour la fameuse distinction du Hot d'or... sans jamais l'obtenir. HPG l'explique par sa personnalité trop dérangeante, "avant-gardiste" et par conséquent pas assez commerciale.
Le sexe ayant toujours été un point central dans sa vie, il lui permet d'évoluer dans le cinéma au-delà des frontères du X traditionnel : tout en continuant à être acteur (dans le X et dans quelques productions "traditionnelles" comme Baise moi de Virginie Despentes et Coralie Trinh Thi, ou Le Pornographe de Bertrand Bonello), il devient producteur et réalisateur de films pornographiques, pionnier du style « gonzo » en France.
La mise en scène du sexe s'accompagne bientôt pour lui d'une mise en réflexion sur cette activité et sur sa personnalité propre. Il développe une forme de journal intime filmé très réaliste qui débute avec Acteur X pour vous servir. Ce premier court-métrage navigant entre porno et cinéma d’auteur éveille la curiosité de la Cinémathèque française qui, depuis, programme régulièrement ses films.
Avec son documentaire autobiographique HPG son vit, son œuvre, il fait scandale, déclenchant les foudres des Chiennes de garde. En 2006, il réalise son premier long métrage, On ne devrait pas exister, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs.
En 2011, il confie à l’artiste Raphaël Siboni les milliers d’heures de making-of de ses tournages, qui donneront naissance au documentaire Il n’y a pas de rapport sexuel. En 2012, Les Mouvements du bassin poursuit, avec des comédiens professionnels, son travail sur le corps et sa représentation à travers notre façon de vivre la sexualité.